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Kofi Annan : «Il faut aider la CPI à s’améliorer, pas la quitter»
Publié le jeudi 1 decembre 2016  |  Jeune Afrique


© AFP par SEYLLOU
La Commission ouest africaine sur les drogues (WACD) fait des propositions pour décriminaliser l’usage de la drogue en Afrique de l’Ouest.
Jeudi 12 juin 2014. Dakar. La Commission ouest africaine sur les drogues (WACD) créée par l`ancien secrétaire général de l`ONU, Kofi Annan, et présidée par l`ancien président du Nigeria, Olusegun Obasanjo


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par Kofi Annan
Kofi Annan est un diplomate ghanéen. Il a été secrétaire général de l'ONU de 1997 à 2006. Il dirige la Fondation Kofi Annan et le groupe des Elders.




En annonçant qu’ils allaient se retirer de la Cour pénale internationale (CPI), le Burundi, la Gambie et l’Afrique du Sud ont pu donner l’impression que l’Afrique dans son ensemble était hostile à cette Cour.

C’est faux et il convient d’insister sur le fait que les peuples d’Afrique, et tout particulièrement les victimes de crimes de guerre, de génocides et de crimes contre l’humanité, soutiennent la CPI, tout comme la plupart des gouvernements démocratiques africains. Quant à moi, je soutiens la CPI parce que les crimes les plus odieux ne doivent pas rester impunis.

Je suis africain et c’est moi qui ai présidé à l’ouverture de la conférence de Rome en 1998, celle-là même qui a conduit à la création de la Cour, et j’étais fier que mon continent en soit le partisan le plus enthousiaste. Les souvenirs des horreurs du génocide rwandais étaient encore frais dans nos esprits. J’ajoute que le premier pays signataire du traité fut africain (le Sénégal), et que l’Afrique demeure le premier groupe régional au sein de la CPI, avec 34 États parties au Statut de Rome sur 124.
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