La jeune préfecture de Bas-Mono éprouve plusieurs difficultés de développement au nombre desquelles l’électrification et l’alimentation en eau potable, la disponibilité de routes pour desservir les villages et cantons, mais aussi des problèmes de structures sanitaires et de marchés.
Comment arriver à développer cette préfecture ? Face à cette interrogation, le préfet de cette localité du Togo, Amétépé Kokou Sogbo, accompagné des cadres du Bas-Mono ont eu l’ingénieuse idée de mettre en place une commission préfectorale qui va travailler avec les autorités centrales pour mieux profiter des programmes et projets gouvernementaux de développement.
Depuis avril dernier, une commission provisoire présidée par Romain Dansou a fait un travail de terrain pour recenser tous les problèmes rencontrés dans la préfecture. Ce samedi, aux affaires sociales d’Afagnan (75 km au nord-est de Lomé), la commission préfectorale que les populations de cette localité appellent de tous leurs vœux, a été mise en place, a constaté l’Agence de presse Afreepress.
Composée de sept (7) membres dont une femme, tous individuellement élus pour par les sept (7) chefs cantons pour le compte des sept (7) cantons de la préfecture, la commission préfectorale de développement (CPD) du Bas-Mono sera présidée par Justin Amédomé pour un mandat de deux (2) ans renouvelable une seule fois. Elle sera accompagnée dans sa tâche par sept (7) conseillers issus des sept (7) Comités cantonaux de développement (CCD) de Bas-Mono.
«Le Bas-Mono est comme un jeune bébé nu sorti des entrailles de sa mère. Tout est priorité et nous avons besoin d’aller vite. Notre crédo est le développement de la préfecture et nous allons pour cela, collaborer avec les autorités locales », a déclaré le président de la commission préfectorale.
Selon lui, la toute première mission de cette nouvelle structure est le rassemblement des fils et filles de cette préfecture. « Il s’agira d’unir toutes les énergies et forces en vue d’une synergie d’actions pour le développement de notre localité », a-t-il ajouté.
Au total trente (30) recommandations ont été recensées et auxquelles la commission va s’atteler. On note l’électrification et l’alimentation en eau potable des villages et cantons, la construction des routes desservant la préfecture, la construction et l’équipement des structures sanitaires, la construction des marchés de plein exercice, des bâtiments scolaires dans les écoles qui en manquent, la reconnaissance officielle des lycées, collèges et écoles d’initiative locale. La commission aura également entre autres la tâche de réhabiliter les chefs traditionnels dans leur fonction en adoptant une charte et de rendre effective l’installation de la justice dans la préfecture.
Dans son mot d’ouverture des travaux de l’Assemblée générale qui a conduit à la mise en place d’une commission préfectorale de développement, le préfet Amétépé Kokou Sogbo a rappelé aux uns et aux autres que le moment est venu de faire taire les différends pour amorcer le développement du Bas-Mono. « Que nos différences, au lieu de nous diviser, constituent plutôt un ciment pour le développement de la préfecture », a-t-il lancé tout en appelant les cadres à une « union pour le développement ».... suite de l'article sur AfreePress