La problématique de la circulation des armes légères et les situations d’insécurité concernent la plupart des pays d’Afrique de l’ouest. Raison pour laquelle la Fondation Kofi Annan organise mardi à Lomé une session d’information sur ce thème avec la participation des responsables des pays membres de la Cédéao en charge de ces questions.
Les crises observées au Mali, en Centrafrique, en Guinée Bissau et, dans une moindre mesure, en Côte d’Ivoire sont la conséquence de la circulation anarchique des armes, fait observer le ministre togolais de la Sécurité, Yark Damehame .
Elles sont peu chères et facile à transporter en raison de la porosité des frontières.
Oui mais, comment mettre un terme à ce fléau ?
M. Damehame a son idée : ‘La lutte ne sera efficace que si tous les Etats se donnent des stratégies de mobilisation des ressources. Cette mobilisation suppose que des plans stratégiques bien élaborés et bien conçus soient soumis aux bailleurs de fonds. C’est en cela que je salue l’initiative du Centre international Kofi Annan pour la formation au maintien de la paix’.
Au Togo, c’est la Commission nationale de lutte contre la prolifération, la circulation et le trafic illicite des armes légères et de petit calibre qui coordonne la lutte. Elle assiste le gouvernement dans la conception et dans la mise en œuvre d’une politique nationale en la matière.