L’affaire de Davié ne cesse de défrayer la chronique tant les arrestations se poursuivent actuellement dans la zone. Ceux qui opposent une résistance à la spoliation sont identifiés et arrêtés.
Même la conférence de presse organisée ce mardi 6 décembre 2016 au Centre Communautaire de Tokoin à Lomé par le Comité de Réflexion et d’Action pour la Promotion des Droits de l’Homme (CRAPH) aurait frôlé le report en raison du fait que les victimes qui devraient y assister pour donner leurs témoignages sont confrontées à cette vague d’arrestations. Certaines d’entre elles ont dû braver la peur pour faire le déplacement du Centre Communautaire de Tokoin où s’est tenue cette rencontre avec la presse.
D’autres ont choisi élire domicile dans les maquis en attendant le retour au calme.
Selon les témoignages des victimes, une dame répondant au nom et prénom de Gavon Yawa réclame une superficie de 162 hectares qu’elle juge être l’héritage à elle légué par ses aïeux. Or, du vivant de son père, l’affaire a été tranchée par le chef canton d’alors qui a attribué à celui-ci une superficie de 3 hectares.
Mais après de décès de son papa, la dame atterrit et réclame des superficies supplémentaires.
De 3 hectares, elle a réussi à étendre son empire sur 7 hectares. Et comme l’appétit vient en mangeant, elle passe à la vitesse supérieure en réclamant aujourd’hui 162 hectares, donnant l’impression que ses aïeux étaient les tout-puissants des lieux.
«Cette dame a des appuis. Elle compte sur un réseau pour opérer cette sale besogne », fait savoir un propriétaire terrien spolié à Davié. D’autres affirment qu’ « elle n’est pas la seule bénéficiaire du territoire qu’elle conquit. Après la victoire, le partage aura lieu avec ses affidés. »
Pour se donner les moyens et mettre son plan à exécution, toutes les stratégies sont mises en œuvre. Actuellement, sa suzeraineté n’est pas encore mise à rude épreuve. Pour le moment la force passe et le bon sens est obligé de baisser l’échine.
A ce jour, sa toute puissance en terrain conquis ne souffre d’aune restriction. Puisque de 3 hectares, elle passe à 7 hectares et arrive aujourd’hui à 162, certaines langues laissent entendre qu’ « elle prévoit s’arrêter à 3000 hectares si rien ne constitue un obstacle monstre sur son chemin».... suite de l'article sur Autre presse