La 2e Assemblée générale de la Conférence permanente des chambres consulaires africaines et francophones (CPCCAF) s’est ouverte lundi Antananarivo.
C’est le président de la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCIT), Germain Essohouna Méba, qui dirige l’institution.
La réunion a été ouverte par le Premier ministre de Madagascar, Mahafaly Solonandrasana.
La CPCCAF est une association à but non lucratif dont l’objet est de contribuer au développement du secteur privé africain par la coopération entre les chambres consulaires membres de son réseau.
Son action se fonde sur le rôle central que doivent jouer les chambres consulaires africaines en matière de développement économique local.
Représentantes et opératrices au service de toutes les entreprises, et notamment les plus fragiles et les moins aidées, les chambres consulaires, par leur capacité d’évocation auprès des pouvoirs publics et par leur offre de services au bénéfice de toutes les unités de production, contribuent à la structuration du secteur privé et à la création de richesses.
Exclusivement centrée sur les relations entre la France, l’Afrique subsaharienne et Madagascar, la CPCCAF a accompagné la mondialisation des échanges en s’ouvrant en 2005 plus largement au Maghreb et au monde francophone de l’hémisphère nord avec l'adhésion de la Fédération des chambres de commerce et d'industrie de Belgique et de la Chambre de commerce de Québec.
Pendant deux jours, les participants évoqueront les moyens de renforcer la coopération avec la création, notamment d’un centre de commerce international (ITC). Un projet qui est soutenu par l’Union européenne et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).