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Malgré la forte demande, les jeunes Africains boudent l’agriculture
Publié le mardi 13 decembre 2016  |  RFI


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Confirmation de la mise à jour de deux foyers contaminés au virus H5N1 hautement pathogène de la grippe aviaire au Togo
Lomé, le 26 août 2016. Ministère de l`Agriculture, de l`élevage et de l`hydraulique. Conférence de presse conjointe du Ministère de l`Agriculture, de l`élevage et de l`hydraulique et de la représentation togolaise de la FAO. Au-delà de la confirmation au Togo de deux foyers du virus H5N1 hautement pathogène de la grippe aviaire dans la Région Maritime, le ministre AGADAZI a tenu à rassurer les Togolais, en rappelant qu`ils peuvent continuer à consommer de la viande de la volaille, sans aucune crainte particulière.


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Et si le secteur agroalimentaire était une solution pour l'emploi en Afrique? Cette question a été soulevée lors du colloque annuel de la Fondation pour l'agriculture et la ruralité dans le monde, qui s'est tenu en fin de semaine dernière à Paris. En 2025, 330 millions de jeunes Africains seront arrivés sur le marché du travail. Les deux tiers d'entre eux seront en zone rurale. Avec la plus forte croissance démographique au monde, l'Afrique a un besoin crucial de développer son agriculture. Mais ce secteur n'attire pas la jeunesse.

Papa Bakary Cole est aviculteur dans la région des Niayes, à une trentaine de kilomètres de Dakar. Son exploitation produit 3 millions d'oeufs et 24 000 poulets par an, et emploie quinze personnes. Il dispose d'un hectare et demi, un petit lopin, mais au Sénégal, c'est la première difficulté.

«L'accès au foncier est très difficile pour un jeune. 95% des terres appartiennent au domaine national. C'est-à-dire que l'Etat est garant, il les gère au nom de la communauté. Il faut donc aussi se rapprocher des communauté rurales qui doivent avoir une délibération pour vous confier ou non la terre », explique Papa Bakary Cole.

«En général, les gens ne font pas confiance aux jeunes, donc c'est difficile. » « L'autre problème, c'est l'accès au financement, ajoute l'aviculteur. Aujourd'hui, on est en train de connecter les jeunes aux banques et aux bailleurs pour qu'ils puissent bénéficier de subventions ou autre. Le dernier problème, c'est le marché qui est très difficile. Ce sont des activités qui évoluent en dents de scie. »

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