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Elections au Togo/Nicolas Lawson conseille aux FAT de lâcher la minorité qui s’accapare des richesses du pays
Publié le mardi 13 decembre 2016  |  Telegramme 228


© aLome.com par Parfait et Edem Gadegbeku
Tradition du défilé du 27 avril respectée en présence de plusieurs invités et des officiels de la République
Lomé, le 27 avril 2016. Place des fêtes, près du site de la Nouvelle Présidence. Faure GNASSINGBE a assisté au 11ème défilé de l`indépendance, dans le cadre de sa gouvernance.


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LETTRE OUVERTE AUX FORCES DE DEFENSE ET DE SECURITE.


Quand notre pays avait été en instabilité dans le passé, à cause des diverses agressions en provenance du Ghana, vous avez été en première ligne pour jouer le rôle républicain et traditionnel qui vous est dévolu. Notre peuple en avait tragiquement souffert tout comme vos familles. Le destin m’avait d’abord conduit à réconcilier Feu le Président Gnassingbé Eyadema et l’ancien Président Jerry John Rawlings. Puis, j’avais amené Mr John Kuffor à Feu le Président Gnassingbé Eyadema pour en faire des amis. Par la suite, l’élection de ce dernier à la présidence du Ghana avait permis de consolider la paix et l’amitié entre nos deux pays frères. Les agressions avaient cessé et nos forces de défense et de sécurité pouvaient dormir tranquillement. C’était la fin de cet état anxiogène permanent de crainte d’agression extérieure et d’accusation contre les dirigeants ghanéens. Le Togo et le Ghana vivent depuis en bons voisins et dans la paix.


Malheureusement, la crise politique nationale, entretenue par nos politiciens, ne vous laisse pas de répit et conduit certains de nos compatriotes à vous accabler et à vous faire souffrir le discrédit pour votre mission de soumission des forces de défense et sécurité au pouvoir civil. Je vous écris parce que notre société est actuellement menacée d’une grave faillite économique et se trouve en voie d’explosion sociale. Vos corps respectifs sont les seuls encore bien organisés, disciplinés et unis.


Les partis politiques sont minés par de détestables inimitiés. Ils sont traversés par de violents déchirements et des divisions intestines dont la propagation peut faire exploser la cohésion nationale et dynamiter la paix civile. La classe dirigeante elle-même, dont le bagage culturel, intellectuel et éthique, rend inapte à répondre énergiquement aux principaux défis de notre société, ne semble plus capable de lui éviter une issue désastreuse d’effondrement économique, social et moral.

La majorité de notre peuple est livrée aux angoisses de la plus affreuse pauvreté. Elle est en proie aux horreurs de l’indigence. Elle est avilie, méprisée et languit sous le joug de toutes les formes d’iniquité. L’indiscipline, l’immoralité et le désordre prédominent dans toutes les couches sociales.


On voit partout des paumés, des traîne-savates, des déshérités, des coquins, des miteux et des besogneux. Des jeunes enfants du Togo mendient dans les rues, se droguent, se saoulent à des sodabis frelatés ou se prostituent. Quel malheur pour le Togo ! Est-ce le chemin du recul de cent ans en arrière ? Quand les amis de la raison, de l’humanité et de la solidarité font des efforts en faveur de notre régénération, ils sont abreuvés d’outrages, excommuniés et forcés à vivre dans le dénuement. Dans le même temps, une minorité incompétente et avide cumule plusieurs postes de l’Etat et s’enrichit abusivement et impunément. Le Chef de l’Etat les appelle la minorité qui s’accapare des richesses nationales. Où sont la morale et la logique ?


Cette minorité traîne à sa suite la désolation dans le pays, la ruine de l’économie nationale, le désespoir et des morts par toutes les formes de tensions artérielles, nerveuses ou autres. La détresse de nos forces laborieuses et des revendeuses est de plus en plus croissante car elles sont persécutées par l’OTR, qui leur réclame des impôts de plus en plus élevés. La minorité, dans son aveuglement tragique, a transformé nos étudiants en traîne-misère, en crève-la-faim, dénués de tout espoir et de toute dignité. Elle a chassé de notre port les importateurs des pays enclavés, qui trouvent plus compétitifs les ports des autres pays voisins. Quelle infortune et pourquoi ce coup du sort?

Nos voiries et nos services d’hygiène ne fonctionnent plus. Il y’a des décharges d’ordures partout. Les plages, les bords de lagunes, etc, sont transformés en lieux de défécation. Les rues sont devenues des égouts au cœur de notre capitale. Est-ce que cette minorité sait qu’il y a oppression quand un citoyen n’arrive pas à trouver un repas quotidien convenable au moment où un autre nage dans l’abondance et dans la superfluité ?



La minorité est devenue une véritable calamité pour notre pays. Sans vergogne et au mépris de toute morale, le ministre des finances présente un projet de loi de finances pour 2017 dans lequel il prétend consacrer 46,8% aux dépenses sociales sur un montant de 1218,7 Milliards de FCFA. C’est donc un montant de 570,02 Milliards de FCFA qui devrait être consacré à ce que le pouvoir appelle le mandat social. Pourquoi avoir supprimé les allocations de départ à la retraite d’un montant de 25 Milliards de FCFA ? Est-ce de la méchanceté ou une inhumanité congénitale ? Dans un siècle où la communication est à la base de tout progrès, le téléphone au Togo est le plus cher dans notre sous-région et internet est un chemin de croix. Quel sinistre ? Cette engeance a pris notre peuple en otage. Elle sabote notre offre d’assistance et se sert des postes occupés pour faire des affaires et s’enrichir personnellement.
La majorité du peuple togolais est aujourd’hui accablée et certains compatriotes ne survivent que grâce aux transferts de la diaspora. Le pays lui-même ne tient encore en équilibre que grâce à ces transferts de la diaspora.


Aucune propagande politique ne peut voiler cette réalité. Nos fonctionnaires sont maltraités avec des salaires misérables. Nos enseignants sont pris de haut par de dédaigneux ministres, dont la sociabilité est questionnable. Nos élèves descendent alors dans les rues pour appeler à l’humanité et à la raison. Quel gâchis ! La minorité est incontestablement en rébellion la plus ouverte et la plus criminelle contre le peuple togolais. Mes chers frères des forces de défense et de sécurité, il est désormais incontestable pour des millions de togolais que cette minorité ne compte uniquement que sur vous et sur vos armes pour continuer à les accabler. Cela apparaît distinctement quand des élèves sont gazés ou tués durant des manifestations de réclamation de légitimes droits.



S’il vous plaît mes chers frères, cette minorité n’a pas le droit de maintenir la masse de notre peuple dans l’odieuse domination et dans sa chétive langueur actuelles. Nous ne devons pas continuer à accepter qu’elle fraude aux élections pour se faire nommer aux postes ministériels ou autres. Cela lui donne l’illusion de croire qu’elle a du pouvoir et qu’elle peut continuer à immoler la masse et les patriotes à sa caste. Elle a fini par consacrer les injustices en tout genre et toutes les formes de débauche dans notre société. Dans nos préfectures, nos compatriotes vivent un esclavage révoltant. La mesure des forfaits de cette minorité dépravée et faisandée est portée à un tel comble et à une telle évidence que la longue patience de la masse de notre peuple est lassée et que sa crédulité ne tient plus.


Chers frères, la minorité ne doit plus, pour conserver le pouvoir et perpétuer ses crimes de destruction de notre pays, se servir de vos armes et de vos forces. Nous sommes malheureux pour notre pays et désespérés pour son avenir. La plupart de nos écoles sont dégradées. Nos hôpitaux sont des mouroirs.


Nos environnements sont extrêmement pollués. Nos aliments sont empoisonnés par des engrais chimiques ou sont des produits infectés d’importation. Nos deux universités, dans des broussailles, sont devenues des lieux de crétinisation et d’aliénation. Mais la minorité reste insensible et continue de consolider l’état de servage et d’avilissement dans le pays. Elle s’associe avec des étrangers véreux pour piller nos ressources ou pour duper le Chef de l’Etat pour organiser des sommets dispendieux et superflus. Elle endette massivement notre pays et sans-gêne hypothèque nos bâtiments publics auprès de fonds vautours. La servitude actuelle est pire que l’ancienne contre laquelle notre jeunesse s’était insurgée le 5 octobre 1990.


Chers frères, nous prions pour que vous ne soyez point les vils satellites, les instruments cruels et aveugles de cette minorité endurcie dans le mal. Je sais que vous savez que c’est quand les autorités se rendent coupables de crimes et quand elles ont voulu le devenir encore qu’elles se sont entourées de baïonnettes. Quand le pouvoir est juste, il est toujours assez fort de la force du peuple.


Vous êtes du peuple. Vous êtes les défenseurs de la République. Vous écoutez les multiples cris des geignards comme ceux venant de géhenne. Ne fermez pas vos oreilles à toutes les plaintes. Nous souhaitons que vous n’aidiez pas la minorité à consolider davantage l’esclavage dans notre patrie. Non et non encore, il ne doit pas être dit dans l’avenir que les défenseurs de la République ont consenti à n’être que des machines mobiles, des pantins vivants, des marionnettes insensibles, qui ont suivi aveuglement la minorité criminelle pour bronzer l’esclavage de tout un peuple. Quels que soient les jargons et les masques du gouvernement actuel, il est souverainement anti-populaire. Il ne respecte pas la constitution en vigueur et méprise toutes ses dispositions favorables au peuple. Il refuse de créer le Sénat (Titre III, Art. 51,…) et surtout le Conseil Economique et Social (Titre X, Art. 132 à 136).



Chers frères, je suis persuadé que vous êtes des hommes de bien et que vous aimez notre patrie et vos frères en souffrance. Au nom de quelle morale et de quelle autorité, les pouvoirs exécutif et législatif choisissent dans la constitution en vigueur ce qui leur profite pour en jouir et méprise ce qui est de l’intérêt du peuple ? La minorité, qui tient les clés de l’Etat et tire profit des jouissances, a outrepassé les pouvoirs et a trahi le peuple togolais. Tous leurs actes blessent la justice et sont contraires à nos intérêts communs. Je n’exerce dans notre pays qu’une portion d’influence sur le peuple et cette portion se mesure sur le degré de confiance que j’inspire. Les vérités que je présente au peuple togolais m’attachent désormais sa meilleure partie. Les calomnies, les jalousies et les coups bas ne peuvent plus les détourner et je suis porteur avec les membres discrets de notre mouvement des solutions pour la régénération et le redressement du pays. La transformation profonde du Togo dépend de nous et nous sommes prêts à servir notre patrie pour en faire l’Or de l’humanité.


Chers frères, vous savez que je ne suis pas indifférent à vos sorts. J’avais œuvré pour vous faire élaborer des statuts très favorables et progressistes. Ma fraternelle sollicitude vous est acquise. Je vous assure pour demain de mes soins pour faire de vos corps respectifs les levains pour le développement de notre pays, pour la restauration d’un ordre juste, pour une discipline totale et pour la restauration de l’autorité de l’Etat dans tout le pays. Nous travaillerons ensemble et fraternellement pour mettre un terme aux privations incalculables de la majorité de notre peuple et pour élever tous les togolais à la dignité humaine. Les ennemis de notre peuple le savent, qui vous abusent ou qui vous critiquent. Votre obéissance au pouvoir actuel n’est pas un consentement ni un soutien pour sa gouvernance. Je le sais car vous faites votre devoir constitutionnel et républicain, qui exige la soumission des forces de défense et de sécurité au pouvoir civil en place. Certains sycophantes vous attaquent. Mais notre mouvement vous félicite pour votre impassibilité.


Les patriotes que nous sommes ne font qu’écarter les idées de simple animadversion contre la minorité. C’est pour de la nourriture trois fois par jour pour tous les togolais, pour leur bien-être général et pour leurs libertés et leur dignité que nous nous battons. Nous sommes convaincus au PRR, et avec nos sympathisants, que jamais il ne se fait rien de grand et de digne du peuple que par lui-même. Nous irons ensemble le jour de DIEU et du peuple, dans la paix, dans l’unité, dans l’ordre et dans la discipline, à la suite et dans l’unique direction des hommes du peuple lorsqu’ils nous marqueront ce jour heureux, à la victoire pour le renouveau du TOGO. Que Dieu vous inspire, vous protège et éperonne le peuple togolais pour délivrer notre pays de la misère et du despotisme de la minorité qui s’accapare de nos richesses nationales avec ses complices étrangers.


Fait à Lomé, le 12 Décembre 2016.

Nicolas LAWSON

Président du PRR
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