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Crise dans l’enseignement : Djimon Orè ne fait de cadeau à personne
Publié le mercredi 14 decembre 2016  |  AfreePress


© aLome.com par Parfait
M. Djimon ORE, ancien Ministre de la Communication


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Depuis quelques jours, la situation qui prévaut dans le secteur de l’enseignement avec la descente des élèves dans les rues de Lomé et à l’intérieur du pays pour régler les cours et leurs enseignants, fait réagir les acteurs politiques. Djimon Oré, le président du Front populaire pour la démocratie (FPD, opposition) n’est pas passer par quatre (4) chemins pour pointer du doigt une gestion «calamiteuse» du pays par le régime en place.


Invité ce mercredi de la radio Victoire FM, le député de l’Est-Mono trouve impensable qu’un gouvernement puisse organiser un sommet « inopportun » (allusion faite au sommet extraordinaire de l’Union africaine sur la sécurité et la sûreté maritime et le développement en Afrique du 15 octobre dernier à Lomé), s’acheter quatre (4) hélicoptères à 11 milliards de francs CFA et dire au même moment qu’il n’y a pas d’argent pour satisfaire les enseignants qui réclament le paiement de primes.

«Aucun chef d’Etat ne peut préférer organiser un sommet au lieu de régler les problèmes sociaux. La priorité au Togo est-elle d’acheter des hélicoptères à 11 milliards et en même temps dire que les primes pour encadrer les élèves posent problèmes?», a indiqué M. Oré.

Connu pour ses positions très tranchées envers le pouvoir, Djimon Oré trouve même que les Togolais ne peuvent rien espérer de bien avec le pouvoir de Faure Gnassingbé. «Ils ont déjà fait 50 ans, ils peuvent faire encore 200 ans mais rien ne va changer au Togo», a-t-il précisé.

Le président du FPD va jusqu’à annoncer que le Togo est au rouge et s’est endetté, «à tel point que les institutions de Bretton Woods tapent du point sur la table pour dire qu’on ne peut plus aller au-delà de cela».

Djimon Oré ne fait pas de cadeau à personne, surtout à ceux qui ont soutenu l’organisation du sommet susmentionné. Au nombre de cette frange de la population, l’ancien ministre de la communication a cité les « hommes de Dieu », les organisations de la société civile, et même les journalistes.
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