La grève des enseignants qui paralyse actuellement le secteur de l’éducation, hante les acteurs politiques du pays. Nicolas Lawson, président national du Parti du Renouveau et de la Rédemption (PRR), apostrophe le chef de l’Etat, « son petit frère », Faure Gnassingbé, à s’impliquer personnellement dans la résolution de cette crise.
Après Jean-Pierre Fabre de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), Brigitte Adjamagbo Johnson de la Convention Démocratique des Peuples Africains (CDPA), Dr. William Kouessan de «Santé du Peuple», et Nicodème Habia de « Les Démocrates », c’est au tour de Nicolas Lawson, « le grand frère », de tabler sur le séisme qui secoue actuellement le monde éducatif togolais.
Intervenant ce matin sur les ondes d'une radio privée de la place, l’ancien candidat à la présidentielle de 2003 n’a pas mâché ses mots.
« Monsieur Faure Gnassingbé, lui, va au Kenya pour faire quoi ? Quel est l’intérêt du Togo dans ce voyage? Il ne peut pas s’asseoir, recevoir les enseignants et discuter avec eux ? Gnassingbé Eyadéma recevait les gens dans ce pays. Faure, lui, envoie des ministres arrogants et suffisants pour embêter les enseignants. Des ministres qui sont en poste parce qu’ils se réclament du parti Unir. Pendant que ces ministres embêtent et exploitent les citoyens, Faure, lui-même, se ballade. Après, c’est pour nous rabattre les oreilles qu’il y a une minorité qui s’accaparent des richesses du pays. Ce n’est pas lui-même qui nomme ces minorités-là ? », se demande-t-il.
Pour lui, le secteur de l’éducation togolaise traverse une zone de turbulence et qu’il faille trouver un compromis avec les enseignants pour apaiser la tempête.
En bon « grand frère », Nicolas Lawson prévient son «petit frère» de faire vraiment « attention ». Parce que, présage-t-il, « c’est sur sa tête que tout cela va tomber demain ».