Une campagne contre les violences faites aux femmes menées est lancée à Sokodé, environ 320 Km de Lomé au cours d’une conférence-débat le 13 décembre dernier à l’intention des jeunes scolaires des établissements de la ville. Le thème retenu est : « Ensemble luttons contre les violences sexuelles à l’égard des filles et des femmes ».
La conférence s’est déroulée avec la participation effective des jeunes élèves en présence du Préfet de Tchaoudjo, M. TCHEMI Tchambi Tchapkro, du Procureur de la République près le Tribunal de 1ère Instance de Sokodé, M. KPEMOUA Alain, du Directeur régional de l’Action Sociale et de la Solidarité Nationale du Centre, M. Kossi BATCHABANI qui ont tour à tour prodigué d’utiles conseils aux jeunes élèves.
Cette action est une initiative du Ministère de l’Action Sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation avec l’appui technique de l’UNFPA, WILDAF-Togo, GF2D, HCR et l’ATBEF à travers la Direction de la Coopération et de la Promotion des Activités Economiques de la Femme, cette campagne vise à contribuer à la réduction des violences à l’égard des femmes et jeunes filles pour une prise de conscience effective de ce fléau en vue de son éradication.
Il s’est agi entre autres de sensibiliser les populations surtout élèves, apprentis, patrons, enseignants et groupements féminins et mixtes sur les méfaits des violences sexuelles ; d’élaborer 5000 guides de poche et des affiches sur les violences sexuelles et enfin de mettre à la disposition de plus de 6000 personnes des informations utiles sur les violences sexuelles.
C’est la Directrice de la Coopération et de la Promotion des activités économiques de la femme, Mme OURO-AÏSSAH Amélie qui a animé les débats autour de quatre points : les violences sexuelles, les conséquences, comment éviter les conséquences et la prise en charge.
A cet effet, elle a dit qu’elles sont répandues dans toutes les couches sociales quel que soit le niveau d’instruction, de culture ou de religion et se rencontrent dans plusieurs lieux publics et privés tels que la rue, l’école, le travail et le foyer. Pour la prise en charge des victimes et des auteurs des violences sexuelles, le gouvernement propose la mise en place d’un programme de renforcement des capacités des principaux acteurs et auteurs en vue de garantir l’éducation, la formation et la promotion professionnelle des femmes et des jeunes filles.