C’est un secret de Polichinelle que Joseph Kabila, au pouvoir depuis une quinzaine d’années, et surtout après ses deux mandats constitutionnels, veut briguer encore au moins un autre. Et il use de tous les moyens pour parvenir à ses fins. Bienvenue dans les coulisses du dialogue intercongolais dont les conclusions sont rejetées par les Congolais dans leur majorité.
Dans sa volonté de se maintenir au pouvoir alors que la Constitution de la République démocratique du Congo (RDC) le lui interdit, Joseph Kabila peut compter sur des soutiens parmi lesquels figure un certain Faure Gnassingbé, qui est à son troisième mandat à la tête du Togo.
Selon le quotidien privé Liberté, « dans son combat « démocraticide et ses manœuvres pour s’accrocher au pouvoir au terme de ses deux mandats légitimes, le Prince de Kinshasa a bénéficié d’un coup de main salvateur (pour le moment) de son penchant de Lomé, loin des yeux et des oreilles indiscret ».
La trame de cet article est fondée sur les déclarations d’Edem Kodjo, facilitateur du dialogue intercongolais, boycotté par la majorité de la classe politique de l’opposition de ce pays, dans le dernier N°2918 de Jeune Afrique.
On apprend dans les coulisses du régime en place à Lomé que Faure Gnassingbé a joué un grand rôle lors de ce dialogue. Et l’ancien Premier ministre togolais, Edem Kodjo, d’insister : « Le président togolais entretient des relations étroites aussi bien avec Kabila qu’avec Vital Kamerhe. Si Kamerhe ne nous avait pas rejoints, il n’y aurait jamais eu de dialogue, et Faure a été incisif dans son ralliement, tout comme son envoyé spécial Gilbert Bawara ».... suite de l'article sur Autre presse