Samedi 17 décembre lors du sommet d'Abuja, la Cédéao s'est engagée à assurer la sécurité du président élu Adama Barrow en Gambie, c'est d'ailleurs un point précis signalé dans le rapport final. Mais quatre jours plus tard, rien n'a été clairement mis en œuvre.
La Cédéao fait face à un nouveau dilemme. Dans un premier temps, les chefs d'Etat ont décidé de mettre la pression autant sur Yahya Jammeh que sur l'armée. « Nous cherchons pour le moment à imposer aux forces de sécurité de protéger le président élu, l'armée doit être neutre », confie un cadre de l'institution.
«L'idéal serait qu'un bataillon soit détaché auprès d'Adama Barrow », complète un diplomate en poste à Banjul. Problème : aucun signe ne semble indiquer que l'état-major, qui s'est dit fidèle à Jammeh est prêt à s'engager sur cette voie.... suite de l'article sur RFI