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Routes: Lomé-Vogan-Anfoin confiée à une entreprise chinoise
Publié le jeudi 22 decembre 2016  |  Le Temps


© aLome.com par Edem Gadegbeku et Parfait
Aperçu de deux chantiers de rue abandonnés à Lomé depuis de longs mois
Lomé, le 19 décembre 2016. Les voies reliant Tokoin Protestant à la Colombe de la paix ainsi que celle servant de pont entre Lomé et Vogan, désespérément abandonnées en plein milieu de travaux, au grand dam des riverains ou habitants des quartiers dans lesquels elles se situent, en dépit des promesses du ministre N. Gnofam en juin 2016.


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Précedemment attribuée à CECO BTP depuis 3 ans, la route Lomé-Vogan-Anfoin passe finalement à la China Road and Bridge Corporation (CRBC) pour 30 milliards CFA.

Business et politique à la togolaise : casser une entreprise togolaise qui a maille à partir avec le pouvoir et confier son chantier à une chinoise.

Voilà comment marchent les affaires au Togo, pays dit libéral !

Le 20 décembre dernier, le Premier ministre Selom Klassou a visité le chantier de la voie Lomé-Vogan-Anfoin pour constater l’avancement des travaux conduits par la CRBC.



Routes: Coulez CECO Group !

Les Chinois ont repris pour 30 milliards de francs CFA un marché attribué à l’entreprise CECO Group, pour 26 milliards sur financement de la BOAD et de l’Etat du Togo. Depuis janvier 2014, les travaux n’ont connu aucun avancement et le marché a été retiré à la société togolaise CECO.

Entre temps beaucoup d’eau a coulé sous le pont. CECO Group, jusqu’alors l’entreprise phare des Bâtiments travaux publics (BTP) togolaise a été littéralement clouée au sol. Elle a mis la clé sous le paillasson. Par enchantement.

Les raisons d’une telle faillite sont inconnues. Mais selon des sources dignes de foi, une personnalité haut placée a décidé de taper la touche « Supprimer » du logiciel de l’économie togolaise.

Conséquence: le Trésor public refuse de payer les créances de CECO BTP alors que cette dernière a passé d’énormes commandes de matériels et outillages pour lesdits chantiers et a réalisé des travaux.

En rupture de liquidité, et alors que ses avoirs se réduisaient comme peau de chagrin, CECO Group ne pouvait mettre que la clé sous le paillasson. Aujourd’hui, Constantin Amouzou cède son matériel de travail.

Par conséquent, sa « faillite » envoie au chômage plus de 4000 employés, contractuels et permanents.


Constantin Amouzou, le loup des BTP

La dislocation de cette entreprise est un fait du prince sans que l’on sache les raisons objectives de cet acharnement.

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