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Savanes/Agriculture: Les acteurs du Projet de Gestion Intégrée des Catastrophes et des Terres évaluent les résultats
Publié le vendredi 23 decembre 2016  |  Telegramme 228


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Echanges croisés entre journalistes et communicateurs ouest-africains autour du phénomène de la dégradation des terres
Lomé, du 3 au 7 octobre 2016. Hôtel IBIS. Atelier sous-régional de renforcement des capacités des hommes et femmes de média et de communicateurs sur la thématique de Gestion Durable des Terres et des Eaux (GDTE) dans les pays SAWAP (Programme de la Banque Mondiale/FEM pour le Sahel et l’Afrique de l’Ouest -Sahel and West Africa Programme-). Atelier pratique s`inscrivant dans le cadre de la mise en oeuvre du BRICKS (Projet de Renforcement de la résilience par le biais de services liés à l’innovation, à la communication et aux connaissances) par le CILSS, l`OSS et l`UICN-PACO.


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La région des Savanes, est victime des raretés de pluie. Aussi, l’utilisation des engrais minéraux et des pesticides chimiques ont conduit à la destruction de la flore microbienne du sol en particulier les champignons saprophytes et symbiotiques, réduisant ainsi la capacité des plantes à utiliser les éléments nutritifs du sol.


A cela s’ajoute la pollution de l’environnement et les intoxications alimentaires liées à la consommation des produits contaminés. Les terres de la région étant dégradées or l’une des activités principales de la région est l’agriculture, une activité exhaustive pour les producteurs. Malheureusement, ces terres font face aussi à plusieurs problèmes qui exigent de nouvelles techniques et pratiques durables pour accroître les rendements. Au rang de ces problèmes, la croissance démographique, la dégradation continuelle des terres entrainant de faibles rendements agricoles, les effets des changements climatiques, etc… Ce qui accentue la paupérisation des cultivateurs en général et particulièrement les femmes dont le travail excessive s’exprime à travers les efforts déployés pour concilier les travaux ménagers et les activités agricoles.


Pour venir en appui, le gouvernement, par le dans sa composante 2, soutient les producteurs à travers le sous-projet Appui aux Organisations Paysannes pour la Vulgarisation de la Gestion Intégrée de la Fertilité, de l’Eau et des ravageurs par les champignons (GIFERC). Un projet qui consiste à utiliser des biofertilisants et des biopesticides à base de champignon pour la restauration des terres. La GIFERC, une des bonnes pratiques de gestion durable des terres est expérimentée au près des organisations paysannes dans la région des savanes Ouest (Tandjoare, Tône, Cinkassé). La mise en œuvre de ce projet a permis d’obtenir des résultats très excellents ; résultats présentés ce mercredi 21 décembre à l’Hôtel Caroli de Dapaong par l’ONG Agir …


Les représentants des producteurs ont à cette présente, ont partagé des expériences et ont témoigné sur les résultats de la pratique de la GIFERC dans leurs différentes localités. Deux exemples ici de M. Lamboni Yentchabré à Namaré dans la préfecture de Tône et de Mme Kombaté Abéna de la préfecture de Cinkassé ; ceux-ci ont exprimé dans l’ensemble leur satisfaction par rapport aux rendements de cette saison.


Ils sont surpris de voir les cultures expérimentées par les produits de la GIFERC évoluée plus que les autres cultures témoins malgré le retard du semi et de l’usage. De façon spécifique, le projet consiste à former directement sur le terrain, 1 000 producteurs sur la technique de la GIFERC, leur fournir les intrants de GIFERC (compost Mycosol, poudre Mycotri, Metazia, et Mycoplus) et les accompagner durant une année. Les bénéficiaires vont ainsi restaurer la fertilité des sols et porter les rendements entre 3 000 et 4 000 Kg par hectare tout en réduisant de moitié les doses d’engrais chimiques utilisées actuellement.
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