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Pour 2017, Agbéyomé KODJO, rêve d’un Togo «prospère» et «épanoui»
Publié le vendredi 23 decembre 2016  |  AfreePress


© aLome.com par Parfait et Edem Gadegbeku
Déjeuner de presse du parti OBUTS sur la décentralisation
Lomé, le 14 mai 2016. Siège du parti OBUTS. Déjeuner de presse centré autour du débat passionné sur la tenue des élections locales au Togo depuis 1987


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Agbéyomé Messan KODJO rêve d’un Togo «prospère» et «épanoui». C’est du moins le vœu exprimé par le président national du parti Organisation pour Bâtir un Togo Solidaire (OBUTS, opposition) dans un message adressé à la nation à l’orée de l’année 2017.

L’ancien Premier ministre fidèle à ses habitudes, passe en revue douze mois d’actualité aussi bien au plan national qu’international et apporte ses approches de solution en vue de la résolution d’un certain nombre de problèmes auxquels le Togo et le monde sont confrontés.

Dans son message, le natif de Tokpli, s’attarde sur les questions d'ordre économique. Il estime que la mise en place de l’Office togolais des recettes (OTR) est source de difficultés pour les opérateurs économiques et petits commerçants togolais. Il préconise une meilleure sensibilisation des populations en amont, sur le caractère obligatoire du paiement des impôts directs, indirects, locaux, des taxes, contributions et autres redevances sans lesquels le financement du budget de l’État, des services publics et le paiement du salaire des fonctionnaires poseraient problème.

«La démarche visant à l’optimisation de la mobilisation des ressources souffre de souplesse, et risque de produire des effets pervers aux dépens de l’économie nationale. Car, corseté par son objectif de réaliser ses performances en termes de recettes fiscales, l’OTR s’y est pris sans pédagogie en amont, faisant dès lors déserter de nombreuses entreprises industrielles et commerciales, qui n’eurent d’autre choix que celui de cesser leurs activités et de procéder au licenciement de leurs employés.

Cette situation qui nous interpelle tous, relève d’une urgence absolue. Les pouvoirs publics doivent s’atteler à dissiper les inquiétudes et imaginer toute solution appropriée qu’appelle le souci de l’intérêt national », recommande-t-il tout en exhortant le gouvernement à restructurer l’action de cette institution pour sa plus grande efficacité et pour limiter les dégâts collatéraux de sa mission.

La question de l’éducation des jeunes générations tient particulièrement à cœur M. KODJO qui pense que l’éducation nationale et la formation professionnelle doivent être la « préoccupation première des pouvoirs publics » dans un monde dominé par « l’économie du savoir ».

Il faut rétablir la paix dans le monde de l’éducation et « sacraliser » les acteurs de ce sous secteur, insiste l’ancien Directeur du Port Autonome de Lomé. En le faisant ainsi, pense-t-il, les enseignants retrouveront la « motivation » nécessaire à une meilleure transmission du savoir aux enfants. « À cet égard, la formation politique OBUTS propose la constitution d’une commission nationale transpartisane, élargie à tous les acteurs du système éducatif, et de la communauté éducative qui sera chargée de réfléchir sur les problèmes liés à l’éducation nationale, et à l’adéquation entre formation et emploi », avance l’homme.

Agbéyomé Messan KODJO ne passe pas sous silence les grands événements et rencontres que le Togo a accueillis au cours de l’année qui s’achève.

La tenue à Lomé du sommet extraordinaire de l’Union africaine sur la sûreté et la sécurité maritimes, et l’adoption de la charte maritime africaine, la mise en place du -Programme d’Urgence de Développement Communautaire- (PUDC), l’atelier national portant projet de réformes politiques organisé par le HCRRUN, le récent atelier sur la décentralisation, sont entre autres événements qui ont retenu l’attention du président de OBUTS. Dans son message, il se réjouit de la mise en œuvre du PUDC et estime qu’il s’agit là d’un «instrument dédié à la lutte contre la pauvreté », un instrument, d'après lui destiné à assurer «l’égale dignité des citoyens, et à faire justice aux populations de nos villages et hameaux privés de l’accessibilité aux biens publics primaires, indispensables à leur plein épanouissement, et au développement de leur milieu social ».

«Les préconisations et propositions qui résultèrent des travaux » des diverses rencontres doivent être mises en œuvre, conseille-t-il au gouvernement. Ce faisant, le pouvoir exécutif s’inscrit dans un «mouvement volontariste qui vise le respectable objectif politique de modernisation et de consolidation de notre cheminement démocratique », dit-il.
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