Education
Crise de l’enseignement : La CSET compte durcir le ton
Publié le vendredi 23 decembre 2016 | AfreePress
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© aLome.com par Edem Gadegbeku et Parfait
AG d`enseignants togolais dans la capitale, Lomé Lomé, le 09 décembre 2016. Centre communautaire de Tokoin. Des syndicats d`enseignants du primaire et du secondaire en conclave pour plancher sur leurs revendications de l`heure. |
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Le bras de fer qui existe entre le gouvernement togolais et les enseignants va de mal en pis. Et pour cause. La volonté affichée par le gouvernement de continuer les discussions au sein du Cadre permanent de concertation (CPC) et de prendre les mesures « particulières » pour que les cours continuent normalement dans les établissements scolaires sur toute l’étendue du territoire, ne semble pas inquiéter la Coordination des syndicats de l’éducation du Togo (CSET), le regroupement des quatre (4) syndicats d’enseignants grévistes.
Tout ce qui compte pour la CSET, c’est la résolution des revendications des enseignants avec en première place, les primes des enseignants et non les interlocuteurs. Et tant qu’il n’en sera pas ainsi, le ton sera durci.
C’est en tout cas le message que le chargé de l’information de la CSET, Joachin Sonokou a véhiculé ce vendredi sur la radio Victoire FM, 24 heures après le passage du ministre de la Fonction publique, du travail et de la réforme administrative, Gilbert Bawara pour réaffirmer la position du gouvernement.
Les syndicats grévistes, selon ce responsable de la CSET, disent ne pas être intéressés par ce qu’il se passe au sein du CPC.
«Ce qui nous préoccupe, ce n’est pas l’interlocuteur, il faut trouver des solutions à la crise », a indiqué M. Sonokou qui, tout de même se pose la question de savoir la loi qui met à la charge des syndicats de se constituer en fédération avant qu’on ne les écoute.
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