L’histoire n’est pas faite seulement de dates, d’événements, de grandes figures et de petites anecdotes. Elle aide aussi, peut-être d’abord, à comprendre notre présent et les situations dans lesquelles nous nous trouvons.
Les mots, les notions et les concepts que nous employons sont donc essentiels pour ne pas faire fausse route. Quand ils ne conviennent pas, il devient urgent d’en inventer d’autres, mieux venus et plus adéquats. On parle donc de « décolonisation de l’histoire » et plus en plus de « décolonialité » : adopter une approche endogène, le seul moyen de rendre compte des dynamiques internes à l’Afrique ; inventer des concepts nouveaux nécessaires à une véritable rupture pédagogique. Avec Martial Ze Belinga.... suite de l'article sur RFI