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La mort politique de Fo Gil
Publié le vendredi 26 juillet 2013  |  Togoinfos


© Autre presse par DR
Gilchrist Olympio, président de l’UFC


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C’est donc fini pour le fils du premier président du Togo. A partir des résultats partiels des élections législatives du 25juillet 2013, Gilchrist Olympio est politiquement mort.

Selon ces résultats partiels l’Union des Forces de Changement (UFC) ne devrait pas avoir plus de 3 députés dans la prochaine Assemblée Nationale.

Gilchrist Olympio qui s’est rendu coupable, depuis 2010 d’une compromission politique, est donc en train de payer cash sa traîtrise et sa gourmandise qui l’ont poussé à composer avec le pouvoir de Faure Gnassingbé suite à un lien opaque qu’il a noué avec l’héritier d’Eyadema.

Le mythe Gilchrist, longtemps entretenu au Togo est donc fini. Le septuagénaire homme politique qui espérait accéder au pouvoir en 2015 sur la base de l’entente secrète qu’il a eu avec Faure Gnassingbé n’a plus qu’à prendre sa retraite politique pour laisser la place à la nouvelle sève qui monte dans la sphère politique au Togo.

Cette nouvelle sève est désormais incarnée par Jean-Pierre Fabre, le patron de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC). Ce parti fondu dans le collectif « Sauvons le Togo » a fait une incursion sensible et manifeste à la suite de ces législatives.

Au vu des résultats proclamés par la commission électorale nationale indépendante, l’opposition réunie (CST-AEC) devrait avoir plus d’une quarantaine de députés sur un total de 91 sièges prévus pour la nouvelle législature.

L’Union pour la République (UNIR) de Faure Gnassingbé qui a largement profité du découpage électoral actuel et de l’effondrement de l’image de Fo Gil devrait avoir la majorité à la prochaine Assemblée Nationale.

C’est de bonne guerre, puisqu’à partir de son accord avec l’UFC, le pouvoir de Faure Gnassingbé a pu se faire un semblant de crédibilité au plan international.

Mais cette crédibilité s’est vite effondrée à la suite des errements politiques et de l’amateurisme qui ont caractérisé la gouvernance du pays ces trois dernières années.

Le fort taux d’abstention qui avoisine les 40% et les multiples bulletins nuls qui ont été enregistrés au cours de ce scrutin sont une preuve que rien n’est joué d’avance pour la perspective 2015.

Tout compte fait, la chute libre du fils de Sylvanius Olympio brise littéralement le projet malsain de partage du pouvoir entre les familles Olympio et Gnassingbé au Togo.

Il appartient désormais aux nouveaux leaders politiques exerçant sur l’échiquier politique national d’œuvrer pour renouveler absolument et définitivement le paysage politique dans notre pays. Le Togo n’étant pas un royaume, il serait inconcevable que pendant plus d’un demi-siècle une seule famille tienne le destin de ce pays.

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