Depuis le début de l'année, plus de 5 000 migrants ont trouvé la mort en tentant de traverser la Méditerranée pour rejoindre les côtes européennes, a indiqué vendredi l'ONU.
Il s’agit du bilan le plus lourd jamais enregistré alors même que le nombre de migrants qui ont emprunté la périlleuse traversée a fortement diminué (360 000 contre plus d’un million l’an passé), selon les Nations Unies. À cette période, l’année dernière, on comptait 3 771 décès.
Ce nouveau bilan, revu à la hausse par le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), tient compte de la dernière tragédie en date, pas plus tard qu’hier, 22 décembre. Les gardes-côtes italiens craignent qu’environ une centaine de personnes se soient noyées, malgré l’envoi de quatre opérations de sauvetage dans la zone centrale de la Méditerranée, a indiqué le HCR.
Cause de l’augmentation du nombre de décès
D’après son porte-parole, William Spindler, les causes de l’augmentation alarmante des décès cette année sont multiples. Elles sont notamment « liées à l’utilisation par les passeurs de navires de moins bonne qualité, aux aléas du temps et aux tactiques utilisées par les passeurs pour éviter d’être détectés par les autorités », a-t-il énuméré.... suite de l'article sur Jeune Afrique