Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Autre presse N° 001 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Gestion 2017 du Togo/La CDPA juge le budget soumis aux députés «scélérat» et appelle à le rejeter
Publié le mardi 27 decembre 2016  |  Telegramme 228


© aLome.com par Parfait
6ème Congrès ordinaire de la CDPA, nouvel élan pour un nouveau départ politique
Lomé, les 5 et 6 septembre 2015. Siège du Synphot. La CDPA donne quitus à Brigitte ADJAMAGBO-JOHNSON pour gérer son Secrétariat général, après sa gestion intérimaire.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier



Par un communiqué rendu public ce lundi 26 Décembre 2016, la CDPA (Convergence Démocratique des Peuples Africains) de Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson donne son avis sur le budget 2017 par lequel le gouvernement entend gérer le pays durant les 12 prochains mois et qui est soumis à l’appréciation des députés.

Parcourant le budget 2017, le parti fait savoir qu’il aurait pu « apprécier l’effort si ce projet de budget 2017 n’avait pas privilégié le remboursement de la dette (35,72% des dépenses) au détriment des salaires (15,68% des dépenses) », se demandant comment l’on peut « comprendre une telle orientation après les sacrifices incommensurables que ce peuple avait consenti pour bénéficier de la réduction de la dette en vue de financer le secteur social, pourtant considéré comme prioritaire par le mandat illégitime du Président de la République ? ».


Aussi, le parti au symbole «poignée de mains», poursuit-il, «la CDPA aurait accepté ce projet de budget 2017, si la part des dépenses, consacrée à la Scape avait nettement dépassé la barre des 55,61%. Comment peut-on nous faire croire dans ces conditions, que la croissance accélérée et la promotion de l’emploi sont possibles ? La CDPA aurait applaudi l’exploit si ce projet de budget 2017 ne programmait pas le financement de la Scape (55,61% des dépenses), avec des dons projets, emprunts projets, emprunts, appuis budgétaires et emprunts obligataires (44,09% des recettes).

Comment comprendre qu’un gouvernement responsable prétende développer nos secteurs à fort potentialité de croissance, renforcer nos infrastructures économiques, renforcer la gouvernance, promouvoir un développement participatif équilibré et durable et enfin développer le capital humain, la protection sociale et l’emploi avec des aides et surtout avec des prêts dont le remboursement redevient un fardeau insoutenable pour notre économie ?


La CDPA aurait compris l’autosatisfaction des autorités, si ce projet de budget 2017 n’avait pas donné autant de poids aux dépenses communes diverses qui passent de 7,5% du budget 2016 à 8,5% du budget 2017. Comment accepter qu’une gouvernance transparente maintienne à ce niveau dans un projet de loi de finances, cette rubrique hétéroclite fourre-tout, pourtant dénoncée par les nouvelles directives relatives aux finances publiques de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) ? ».


Après les conditionnalités qui auraient pu le décider à voter le budget, ce parti de l’opposition extraparlementaire dit ne pas approuver « ce projet de loi de finances scélérate, qui prétend mettre l’accent sur la croissance stratégique, alors qu’une part importante du budget est consacrée au remboursement de la dette.

La CDPA ne cautionne pas ce projet qui fait reposer notre développement sur la poche des autres, c’est-à-dire des ressources aléatoires », « refuse ce budget dont les dépenses en investissement ne créent pas d’emplois décents de qualité permettant aux jeunes d’accéder à des revenus à la hauteur des difficultés que connaissent les ménages. La CDPA dénonce ce budget qui n’alloue que 15,61% aux dépenses de personnel alors que la plupart des fonctionnaires du secteur de l’éducation, excédés par le dilatoire du gouvernement, sont actuellement en grève ».


La CDPA appelle dès lors les députés à l’Assemblée nationale à en faire autant « en rejetant ce projet de budget 2017 qui se présente comme une belle architecture de finances publiques, mais se trouve en réalité être un mirage pour l’enjeu du développement durable, sans aucune portée de progrès social au Togo ».
... suite de l'article sur Autre presse


 Commentaires