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La CDPA demande à l’Assemblée nationale de rejeter le projet de loi de finances 2017
Publié le mardi 27 decembre 2016  |  AfreePress


© aLome.com par Edem Gadegbeku et Parfait
Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson, leader de la CDPA


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L’Assemblée nationale va adopter dans quelques jours le projet de loi de finances, gestion 2017 qui s’élève à 1.218,7 milliards de francs CFA. Dans un communiqué en date de ce lundi dont copie a été faite à l’Agence de presse Afreepress, la Convention démocratique des peuples africains (CDPA, opposition) demande aux députés de rejeter ce projet de loi.



Et pour cause. Pour le parti politique que dirige Brigitte Kafui Adjamagbo Johnson, ce projet se présente comme une belle architecture de finances publiques mais n’est en réalité qu’un « mirage pour l’enjeu du développement durable, sans aucune portée de progrès social au Togo ».

Trois (3) raisons, selon la CDPA, permettent de corroborer cette idée. D’abord, le budget de 2017, indique le document, privilégie le remboursement de la dette à hauteur de 35,72% au détriment des salaires qui y représentent seulement 15,68% des dépenses. « Comment comprendre une telle orientation après les sacrifices incommensurables que ce peuple avait consenti pour bénéficier de la réduction de la dette en vue de financer le secteur social, pourtant considéré comme prioritaire par le mandat illégitime du Président de la République ? », se demande la CDPA.

La CDPA dit ne pas comprendre cette situation quand on sait que "la plupart des fonctionnaires du secteur de l’éducation, excédés par le dilatoire du gouvernement, sont actuellement en grève".

Ensuite, poursuit le document, le gouvernement prétend que ce projet est axé sur l’atteinte des objectifs de la Stratégie de croissance accélérée et de promotion de l’emploi (SCAPE), alors que la part des dépenses consacrée à ce plan stratégique n’est que de 55,61%. « Comment comprendre qu’un gouvernement responsable prétende développer nos secteurs à fort potentialité de croissance, renforcer nos infrastructures économiques, renforcer la gouvernance, promouvoir un développement participatif équilibré et durable et enfin développer le capital humain, la protection sociale et l’emploi avec des aides et surtout avec des prêts dont le remboursement redevient un fardeau insoutenable pour notre économie ? », s’interroge-t-on à la CDPA.

Enfin, souligne le communiqué, le projet de loi de finances, gestion 2017 donne trop de poids aux dépenses communes diverses qui passent de 7,5% du budget 2016 à 8,5% du budget 2017 en violation des directives de l’Union économique et monétaire ouste africaine (UEMOA), relatives aux finances publiques.
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