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Vœux de Nouvel An/Nicolas Lawson à Faure Gnassingbé : «Que Dieu vous aide à … entamer la révolution culturelle, en vue de mettre un terme sans délai à la dérive du pays»
Publié le mardi 27 decembre 2016  |  Telegramme 228


© Autre presse par DR
Nicolas Lawson, président du PRR


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Pour dire ses quatre vérités à la classe politique de l’opposition ou encore aux actuels gouvernants du Togo, le président du PRR (Parti pour le Renouveau et la Rédemption), Nicolas Lawson, ne mâche pas les mots. Ainsi, pour les vœux de Nouvel An, il n’a pas dérogé à la règle. « Notre pays est en pleine liquéfaction de pourriture. La majorité de notre peuple est malheureuse. Elle rumine des ressentiments enracinés. Seul l’aveuglement spirituel et intellectuel de la minorité peut l’amener encore à nier cette réalité tragique. Elle peut draper ses faussetés évidentes dans les jargons de la légalité. Mais elle n’a pas la légitimité », fait-il constater avant de poursuivre par ses vœux pieux pour le Chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé pour la nouvelle année qui s’annonce.


«Que Dieu vous aide à le réaliser pour entamer la révolution culturelle, en vue de mettre un terme sans délai à la dérive du pays. Je vous souhaite une année 2017 de discernement, d’humilité, de bonté et de foi sincère en l’omniscience et en l’omnipotence de Dieu. Que Dieu ne permette plus que les enfants du Togo soient ravalés à un niveau plus bas que dans l’état actuel de la nation. Qu’il nous inspire et qu’il nous protège », a-t-il conclu sa lettre de vœux au président togolais. Lecture !


Lomé, le 26 Décembre 2016
Excellence
Monsieur Faure Gnassingbé
Chef de l’Etat
Présidence de la République
LOME – TOGO
Objet : Courrier public de vœux au Chef de l’Etat et sur l’état de la nation
Monsieur le Président de la République,


En cette période traditionnelle et solennelle de présentation de vœux, je prends la responsabilité de vous formuler mes vœux, tout en me prononçant sur l’état de la nation dont vous êtes le premier responsable. Je voudrais d’abord vous rappeler que dans le long déroulement de l’histoire, la force ne crée pas le droit et que la force des armes ou de l’argent ne peut vaincre la force de l’esprit. La majorité de notre peuple est aujourd’hui accablée par les injustices révoltantes, qui sont les résultantes d’une gouvernance de mépris des autres et d’un état d’esprit de jouissances permanentes d’une minorité de pignoufs, d’ostrogots et de paillards. Cette minorité vous soutient. Aussi, vous leur permettez de cumuler des postes stratégiques de l’Etat. En les laissant piller les ressources de la nation dans l’impunité totale. En leur permettant d’infliger à nos étudiants, à nos fonctionnaires et à des enseignants les sentiments d’infériorité et d’indignité. Ainsi, ils laissent nos enfants dans les rues au mépris de toutes les valeurs morales et d’humanisme. Ils nous empêchent de participer au développement de notre patrie, au moment où sans vergogne, ils minent tous les fondements de notre société et mettent en danger l’unité nationale et la stabilité politique du pays



En faisant obstacle par toutes les formes de fourberie et de malfaisance, pour écarter les meilleurs enfants du Togo de la gouvernance du pays, ils demeurent entre eux pour étaler leur incompétence, consommer leurs crimes et gangrener notre société avec leurs mœurs dissolues. En nous déniant tout simplement le droit à la liberté et à la poursuite de notre bonheur, ces compatriotes, qui sont vos proches et prétendus amis ou collaborateurs, et que vous appelez une minorité qui s’accapare des richesses nationales, ne font que préparer votre chute après la ruine du pays. C’est une évidence car ils nous font la confidence que vous n’êtes pas digne de confiance ni estimable. Quel malheur pour le Togo car un système de gouvernance, qui est fondé sur les injustices, nourrissant des inégalités infâmes et appuyé sur une exploitation honteuse de la misère et de la faiblesse des autres ne peut que finir lamentablement.


Dieu est toujours à l’œuvre dans l’histoire pour le salut de l’homme. Je suis un enfant de Dieu qui n’aime que la vérité et qui abhorre l’imposture et l’obséquiosité. Comme des millions de togolais, je suis en souffrance et en colère. Le gouvernement que vous avez mis en place est entrain de détruire notre société.


Même si je crois toujours au message christique de l’amour et du pardon, les afflictions de millions de mes compatriotes me poussent à ne pas tolérer les abus funestes de la minorité qui vous entoure et qui encanaille notre société. Si vous alliez voir les papes et le pape François en particulier, c’est que vous êtes chrétien ? Alors pourquoi maintenez-vous toujours votre frère Kpatcha en prison ? Une tentative de coup d’Etat sans mort d’homme justifie-t-il 20 ans de prison ? N’y a-t-il pas de magnanimité ou de clémence pour le chrétien que vous êtes ? Comment les togolais peuvent-il alors se réconcilier et tourner la page des crimes abominables de 2005 et tous les autres crimes dont vous avez l’héritage ? Le Togo n’est manifestement pas un pays démocratique avec des prisonniers politiques et l’excommunication de ceux qui dérangent la minorité malfaisante.


Le gouvernement construit quelques rues et routes sur lesquelles mendient nos enfants. Le gouvernement s’est lourdement endetté pour agrandir notre port pour seulement enrichir un prédateur et faire fuir les importateurs étrangers vers les ports des pays voisins. Des jeunes dames se prétendant être des maîtresses du Chef de l’Etat importent impunément dans le pays des engrais frelatés et des produits alimentaires intoxiqués. Des dizaines de milliards de nos francs provenant de dette de l’Etat sont donnés à une entreprise pour construire une route mais elle l’utilise pour acheter des équipements et pour constituer son fonds de roulement. Dans l’impunité totale, l’Etat va à nouveau s’endetter pour réattribuer le contrat à une autre société. Quel délire !
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