La ville de Lomé est finalement envahie depuis quelques jours par l’harmattan, ce vent sec et poussiéreux, provenant du Sahara, soufflant vers les côtes notamment ouest africaines. Après l’intérieur du pays, ce vent mi-froid mi-chaud que certaines personnes redoutent à cause de ses conséquences sur la santé, a fini par gagner l’ensemble du territoire du nord au sud.
Au Togo, l’harmattan souffle chaque année du mois de décembre à février-mars suivant les régions et baisse d’intensité au fur et à mesure qu’il s’avance vers la côte au sud. Au cours de cette période, l’air devient des fois difficile à respirer. La fraîcheur oblige certaines personnes à se mettre au chaud à travers le port des vêtements lourds. L’usage des pommades à l’image du beurre de karité devient une nécessité dans beaucoup de ménages compte tenu de l’assèchement de la peau.
Sur le plan sanitaire, il est essentiel de savoir qu’étant donné qu’il s’agit d’un vent poussiéreux, l’harmattan est responsable de plusieurs pathologies à l’image de la grippe, du rhume et autres infections pulmonaires. Il occasionne également la prolifération du bacille de koch responsable de la tuberculose de même que les méningocoques responsables de la méningite.
Voilà pourquoi il est souvent demandé aux populations surtout les conducteurs, de se servir d’un cache-nez afin de protéger les voies respiratoires et de porter des lunettes. Il est également conseillé de conduire le plus lentement possible afin d’éviter les accidents de circulation à cause de la faiblesse de la visibilité en ces périodes d’harmattan.... suite de l'article sur Autre presse