Le rapport de l’audit de la gestion des fonds et des comptes bancaires des Eperviers du Togo à la coupe d’Afrique des Nations (CAN2013) est présenté ce 29 décembre à la Presse. Au terme de l’expertise, le cabinet IIC- International Investment Corporation s’est déclaré « incapable de se prononcer sur l’exactitude des comptes qui lui ont été présenté ».
La seule certitude de l’audit, selon Nathalie Bitho responsable du cabinet ICC- International Investment Corporation, l’audit a été fait avec beaucoup de limites. Et pour cause, plusieurs pièces justificatives manquaient, notamment celles relatives aux avis de versement de donateurs. L’audit a également relevé l’absence d’un registre de caisse. Ces manquements ont rendu impossible la véracité des charges déclarées.
El clair, et comme l’a reconnu le ministre Guy Madjé Lorenzo, ministre des sports, la gestion des fonds collectés au profit des Eperviers pour la CAN 2013 manquait d’orthodoxie financière. Il a déploré le non-respect des règles élémentaires de comptabilité et noté que sur trois comités créés à l’époque, un seul s’est emparé de tous les rôles. Conséquence, l’ordonnateur des dépenses était aussi le payeur. Il sera alors difficile de retracer tous les fonds déclarés, collectés ou dépensés.
N’empêche, on retiendra que cet audit a conclu et validé en termes de recettes (en CFA) 2 milliards 257 millions 416 mille 370 (2.257.416.370) contre 2 milliards 886 millions 385 mille 107 (2.886.385.107) de dépenses.
La perte est estimée à 628 millions 968 mille 737 (628.968.737). Mais cet audit vas au-delà de ces chiffres et relève des fonds à recouvrer et à rembourser ; de même que des fonds à justifier.
Depuis deux semaines, un mouvement #Faisonslescomptes a réclamé avec ardeur que les comptes de la collecte et de la gestion des fonds en faveur de l’équipe nationale pour la CAN 2013 soient faits. Car, le gouvernement annonçait la mise en place d’un nouveau comité de mobilisation de fonds en faveur de l’équipe nationale pour Gabon 2017. La gestion catastrophique des fonds mobilisés en 2013 est un cas d’école. Pour 2017, le ministre des sports Guy Lorenzo a promis des mesures plus professionnelles et transparentes.... suite de l'article sur Autre presse