Asky veut désormais sortir de la sous-région. ‘Le calendrier est en cours et nous devrons choisir Paris, Londres, Johannesburg ou Beyrouth’, explique de directeur général de la compagnie aérienne, Henok Teferra, dans un entretien à African Business*.
Cet ancien diplomate éthiopien regrette que 80% du trafic entre l’Afrique et le reste du monde soit assuré par des compagnies non-africaines.
D’où l’idée d’étendre le réseau d’Asky au-delà du continent.
Le transporteur assure déjà plusieurs liaisons hebdomadaires non-stop entre Lomé et New York avec des coefficients de remplissage de l’ordre de 92%. Des vols assurés avec son partenaire Ethiopian Airlines.
Basée au Togo d’où elle dessert une vingtaine de villes en Afrique de l’Ouest et Centrale, la compagnie caresse le projet d’ouvrir des vols vers l’Europe.
Le marché est détenu par Air France et Brussels Airlines (Lufthansa).
Le Liban est une autre destination à fort potentiel avec une importante diaspora installée dans la sous-région.