La ministre de l’Action Sociale et de la Promotion de la Femme, Dédé Ekoué, a présenté jeudi un rapport exhaustif qui détaille les inégalités entre les hommes et les femmes au Togo.
Ce outil est un outil précieux pour effectuer un diagnostic précis et pour prendre les mesures qui s’imposent pour corriger les dysfonctionnements.
Cet indicateur de développement et des Inégalités entre les Sexes en Afrique (IDISA) a été initié par la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), dont un représentant était venu d’Addis Abeba. Le projet est financé par la Banque africaine de développement (BAD).
L’IDISA est un indicateur composite qui combine à la fois les indicateurs quantitatifs et qualitatifs par ses deux composantes : l’indice de la condition de la femme (ICF) et le tableau de bord de la promotion de la femme en Afrique (TBPFA).
Mme Ekoué a rendu hommage au chef de l’Etat pour son engagement fort en faveur de l’équité et l’égalité genre qui a permis de lancer et de conduire ce projet.
‘Le rapport n’est pas un simple catalogue de statistiques, l ’IDISA-Togo constitue une base de données spécifiques avec des indicateurs choisis et collectés sur une période de cinq ans à partir des enquêtes nationales les plus récentes, ceci fait de l’IDISA un outil de référence et un instrument national de plaidoyer qui présente et explique les écarts entre les hommes et les femmes dans les domaines social, économique et politique’, a tenu à préciser la ministre.
Au Togo, le statut social de la femme s’est amélioré, notamment dans les secteurs de l’éducation et de la santé, où les ratios de disparité sont respectivement de 0,731 et de 0,883.
Sur le plan économique le ratio est de 0,651. En politique, le ratio de disparité est de 0,080.
Ces chiffres montrent toutefois l’urgence de renforcer la participation des femmes en politique, en ligne avec l’agenda de la parité fixé par le président de la République et l’impérieuse nécessité d’intensifier les efforts dans tous les domaines pour gagner le pari de la réduction des inégalités.