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Route Lomé-Vogan-Anfoin: après les 26 milliards dilapidés, le Togo investit 30 milliards pour le même chantier
Publié le mardi 3 janvier 2017  |  Corps diplomatic Togo


© aLome.com par Parfait et Edem Gadegbeku
Grandes mues connues par la Nationale numéro 1 ces dernières années
Vers Kara. Le 02 mars 2016. Chantiers en cours sur la Nationale numéro 1.


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Les crimes économiques sont encouragés allègrement au Togo. On se souvient de la réhabilitation de la route Lomé-Vogan-Anfoin confiée à l’entreprise CECO-BTP. A la surprise générale de tous, une partie du fonds alloué à ce travail a été détournée, car on parlait de 26 milliards partagés entre les deux ministres Ninsao GNOFAM (en photo) et AYASSOR, ce dernier finalement débouté du gouvernement, se la coule douce.

Le premier, c’est-à-dire le Ministre des infrastructures et des Transports a promis, après le scandale, que la route serait réceptionnée le 31 décembre 2016. Aujourd’hui, il faut se rendre à l’évidence que sa promesse ne sera pas respectée parce que ce tronçon est encore en chantier. Une autre promesse vient d’être faite par le Premier Ministre KLASSOU qui dit que, dans 24 mois, cette route serait totalement rénovée et praticable. Certains Togolais le prennent au mot. D’autres, par contre, intransigeants et incrédules, n’ont plus confiance à leurs dirigeants qui les ont habitués aux promesses démagogiques.


De plus, et c’est le comble, cette même route sera refinancée au-delà de 30 milliards de francs CFA par des fonds chinois. Alors, la question qui revient souvent sur les lèvres des contribuables togolais est de savoir le sort qu’on a réservé aux auteurs de ce scandale financier (la disparition des 26 milliards de francs CFA) qui défraie la chronique. Toujours on vole, on détourne, on pille, puis on se tait, encourageant ainsi la délinquance financière au Togo. Tout porte à croire que le pays est gouverné par des copains qui sont liés par un pacte de confrérie qui demande de se souder dans le mal.

Malgré toutes les magouilles dans les régies financières, dans la gestion des fonds publics, dans l’administration publique, dans les maisons pénitentiaires, dans les casernes militaires qui frisent les injustices, le premier magistrat de la République, le Chef suprême des Armées s’enferme dans un mutisme complice comme pour dire qu’il consent à ces violations des droits des citoyens. Dans ces conditions, à quelle autorité les victimes auront-elles recours pour rentrer dans leurs droits?

Voilà la problématique à laquelle est confronté le peuple togolais considéré comme un orphelin laissé à son triste sort. Et pourtant, il est encore appelé à contribuer financièrement à l’édification de la nation. D’ailleurs, des fonds engloutis dans des projets dont les réalisations deviennent un mirage pour ce peuple seront remboursés par les contribuables togolais de toutes les couches sociales.

Devant cette situation, la société civile, les cadres du pays, l’Eglise, les syndicats, les organisations de défense des Droits humains et l’opposition doivent être en général dans la symphonie qui oblige la majorité postiche au pouvoir à se soumettre à l’expression ferme du peuple togolais.
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