Les accidents de la route ont fait 501 morts au Togo, selon un bilan arrêté à fin 2016 par le ministère de la sécurité. Ce chiffre est en hausse par rapport aux statistiques de 2015. Derrière ce chiffre, les dysfonctionnements sont légion, alors que les autorités en appellent au civisme des usagers de la route.
Pendant l'année 2016, la route a tué plus de 501 Togolais. Selon le ministre la cause principale de ces accidents de la route est d'origine humaine. « Le véhicule ne se déplace pas tout seul, la moto ne roule pas toute seule. Le non-respect du code la route, c'est l'homme, la conduite en état d'ébriété, c'est l'homme, le téléphone au volant, c'est l'homme, le refus de porter le casque, c'est l'homme... Et les conséquences sont là : les morts et les blessés sur nos routes », a déploré le ministre de la sécurité, Colonel Yark Damehame.
La route continue toujours de causer les drames au Togo. En 2014, les accidents de route avaient enregistrés 802 morts, ce qui a poussé les autorités togolaises à prendre certaines mesures dont le port de casques, l'interdiction faite aux véhicules poids lourds, les semi-remorques, et les autocars de plus de 15 places de circuler de 18H à 5H.
«On ne sort pas de la maison, pour ne plus revenir ou se retrouver à l'hôpital. Aujourd'hui, nous avons plus de 300.000 motos en circulations à Lomé. Nous ne pouvons pas mettre un policier derrière chaque motocycliste. Individuellement, nous devons améliorer notre comportement. Nous ne devons pas attendre le policier, avant de rectifier nos positions dans la circulation (ceinture de sécurité, casque, téléphone au volant etc...) », a recommandé le ministre.
L'excès de vitesse en tête des causes
Trois facteurs sont souvent à l'origine de ces accidents : les facteurs environnementaux (état des routes et les aléas climatiques), les facteurs humains (non-respect du code la route, conduite en état d'ébriété, excès de vitesse, non maîtrise du volant ou du guidon, défaut de port de ceinture de sécurité, usage de téléphone portable au volant, non-respect des feux tricolores, défaut de port de casques, conduit sans ou avec permis de conduire non approprie) et les facteurs technique (état de vétusté des véhicules en circulation, visite technique non à jour, défaillance du système de freinage...).... suite de l'article sur Autre presse