C’était prévu pour décrisper l’atmosphère sociopolitique déjà surplombée au Togo par des mouvements d’humeur tous azimuts. Les tractations ont évolué dans les dernières 72 heures avec des réunions de haut niveau. Les proches des proches du Président Faure Gnassingbé, certains diplomates mis à contribution, d’éminents cadres de la Kozah impliqués discrètement dans les consultations.
Enfin, la décision fut prise que le député de la Kozah, demi-frère de Faure Gnassingbé, Kpatcha Gnassingbé, condamné à 20 ans de prison dans une affaire d’atteinte à la sûreté de l’Etat va recouvrer la liberté le 31 décembre 2016, par grâce présidentielle.
Un dispositif a été mis en place, non seulement du côté de la prison de Lomé, mais aussi à son domicile privé. C’est dans l’absolue discrétion que tout s’est fait et brusquement les choses ont chamboulé. Comme prévu au soir de 31 décembre 2016, aucun ordre n’a été donné pour libérer Kpatcha Gnassingbé, qui aux dernières nouvelles se trouve encore dans les murs de la prison civile de Lomé.
Que s’est il passé entre temps et qu’est ce qui a avorté la mise en liberté du député de la Kozah.