En Afrique, près de 100.000 décès par an sont liés au commerce de médicaments contrefaits, selon l’OMS.
Les contrefaçons touchent tous les pays d’Afrique de l’Ouest.
L’Ordre national des pharmaciens du Togo estime que 50 à 60% des médicaments vendus dans le pays sont des faux.
La lutte contre ces trafics n’est pas aisée en raison de l’ingéniosité des trafiquants et de la capacité des contrefacteurs à réaliser des copies quasiment parfaites.
Difficulté supplémentaire pour les douaniers peu expérimentés à reconnaître le vrai du faux.
La situation générale et la faiblesse des systèmes de santé offrent les conditions idéales pour la mise en place et le développement de ce trafic révoltant par des criminels guidés par la cupidité et peu sensibles aux dommages qu’ils entraînent.
Au mieux, ces contrefaçons ne servent à rien, au pire elles peuvent entraîner de graves problèmes de santé.
Cette question sera au cœur du prochain débat organisé par le Club diplomatique de Lomé (CDL). Invité d’honneur, le Dr Innocent Koundé Kpeto, Président de l'Ordre des pharmaciens du Togo
Le Club diplomatique de Lomé est un cercle de réflexion crée à l’initiative du ministre des Affaires étrangères Robert Dussey.