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Incendies des marchés de Lomé et de Kara, quatre ans de statut quo!/Les commerçantes togolaises s’en remettent à la générosité de Faure Gnassingbé
Publié le vendredi 13 janvier 2017  |  Telegramme 228


© Autre presse
Les ruines d`un bâtiment du grand marché de Lomé après l`incendie de janvier


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«Nos marchandises et nos fortunes ont été emportées par les flammes. Aujourd’hui, nous sommes complètement démunies et c’est à peine que nous arrivons à subvenir aux besoins de nos familles», c’est mots sont ceux de la présidente de l’ASSIMAT (Association des Sinistrés des Marchés du Togo), Afi Massan Sénaya, qui fait l’état des lieux de ce que vivent les femmes commerçantes, victimes des incendies des marchés de Lomé et de Kara les 10 et 12 Janvier 2013.


Dans le prolongement de ses révélations, elle a fait comprendre qu’elles font « l’objet de poursuites de la part des banques et des institutions de micro finances qui nous avaient accordés des crédits avant les incendies. Aujourd’hui, certains parmi nous ont été obligés d’aller en exile pour éviter les poursuites».

Si d’aucuns peuvent croire que leur situation doit être un peu plus améliorée avec la construction marché provisoire au niveau d’Agbadahonou en installant des baraques de fortune, à entendre la présidente de l’ASSIMAT, c’est plutôt l’enfer qu’elles vivent en ces lieux. « Les baraques sont plutôt un enfer. Il y fait extrêmement chaud, elles ne sont pas électrifiées mais elles coûtent six mille francs Cfa par mois alors que nous traversons des périodes de vache maigre. Tout est bloqué, c’est la mévente », a-t-elle déploré.

Face à une telle situation, elle n’a d’autres choix que de se tourner vers le Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé. « Nous supplions le Président de la République de nous accorder une oreille attentive. A plusieurs reprises, nous lui avons envoyé des lettres, mais ce sont des démarches qui sont restées sans suite. Nous souhaiterions que cette fois-ci il nous reçoive en audience pour que nous puissions lui expliquer de vive voix notre situation », a-t-elle lancé.
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