Afreepress, L’implication des populations locales dans la gestion des aires protégées est au cœur des discussions de la première réunion du comité technique du projet de « renforcement du rôle de conservation du système national des aires protégées du Togo » tenue depuis ce vendredi à Lomé.
2 milliards de francs CFA, c’est le montant nécessaire décaissé par le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) et le gouvernement togolais pour financer ledit projet.
Cette première rencontre du comité technique du projet vise à associer les cadres des milieux concernés par le projet notamment Oti, Kéran et Mandouri, pour déterminer les particularités de leurs milieux afin de prévoir les actions à mener pour atteindre les objectifs du projet.
Pour le ministre de l’Environnement et des Ressources Forestières André Johnson, « l’idée de sauvegarde et de protection des aires protégées ne peut devenir réalité sans la participation de toute les couches sociales des localités concernées par le projet ».
C’est ce qui explique selon lui la présence à la réunion d’un échantillon représentatif de l’Oti, de la Kéran et de Mandouri pour donner des orientations qu’il faut afin de mener efficacement le projet.
« Nous ne voulons pas d’un travail maladroit ou inachevé, mais d’un travail qui prend en compte les préoccupations des gens du milieu », a ajouté le ministre de l’environnement.
Pour le représentant du PNUD, Ténou Jekay, cette réunion permettra de « baliser le chemin pour que chaque acteur joue sa partition pour la protection des aires protégées et le développement des populations riveraines ».
Les menaces inquiétantes de destruction des aires protégées sont à l’origine de ce projet lancé en juin 2012, projet qui va permettre de mieux gérer et de suivre les espaces protégées afin de préserver ses ressources naturelles et de faire bénéficier les populations locales des avantages des sites.
Selon le coordonnateur du projet Tengué Kokou Trévé, le projet aidera à « rationaliser et à reprendre en main la gestion des aires protégées, afin de créer un système national d’aires protégées sécurisées car elles sont fragmentées et envahies de nos jours et il nécessite des actions pour restaurer ceux qui le peuvent encore et les protéger ensuite».