Le Togo a engagé il y a plusieurs années un programme de rénovation de grande ampleur de son réseau routier, tant à Lomé qu’à l’intérieur du pays. Il y avait urgence après deux décennies d’abandon presque total.
Mais il va maintenant falloir entretenir les nouvelles routes, les ponts, les échangeurs et les voies express financés par l’Etat avec le concours des bailleurs de fonds et des banques de développement.
Raison pour laquelle le gouvernement a créé Société autonome de l’entretien routier (SAFER). Pour 2014, le budget nécessaire est estimé à 40,8 milliards de Fcfa. Problème, les recettes issues des péages atteignent à peine 12 milliards. Comment combler le fossé ?
Le gouvernement est à la recherche d’un financement durable, non seulement pour 2014, mais pour les années suivantes.
Le ministre des Travaux publics, Ninsao Gnofam, a indiqué vendredi que la taille du réseau routier devenait critique et que la SAFER avait la redoutable tâche de rassembler les ressources nécessaires pour son entretien régulier.
A défaut, l’usure sera rapide et le Togo se retrouvera d’ici quelques années avec des routes défoncées.