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Energie : le Togo réajuste sa stratégie
Publié le lundi 23 janvier 2017  |  La Tribune Afrique


© aLome.com par Parfait
Dèdèriwè Abli-Bidamon, Ministre des Mines et de l’Energie dans le Gouvernement Klassou I
Lomé, le 29 juin 2015. Parlement du Togo. Le Gouvernement Klassou I en scelle.


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Le Togo vient d'annoncer qu'il se retirait du projet de construction du barrage hydroélectrique d'Adjarala, qu'il devait mener en tandem avec le Bénin. Projet commun entre les deux pays, ce barrage devait contribuer à résoudre le déficit énergétique des deux pays. Toutefois , Lomé devrait annoncer sa stratégie énergétique alternative dans les prochains mois.



C'est finalement une demi surprise lorsque le ministre de l'économie et des finances du Togo, Sani Yaya, annonça fin décembre au parlement que son pays se retirait du projet commun avec le Bénin de la construction du barrage d'Adjarala. Le ministre a alors expliqué aux parlementaires que le Togo était en train de réajuster sa politique énergétique, et souhaitait également rester dans les clous en matière de discipline budgétaire.

Confiée à Sinohydro Africa, la construction de ce barrage devait mobiliser un montant d'investissement élevé : autour de 300 milliards de Fcfa. A ce titre, les deux pays voisins avaient pu convenir d'un financement d'Eximbank à hauteur de 150 milliards de Fcfa et à la faveur d'un voyage du président togolais dans le Golfe, 36 milliards de Fcfa avaient été mobilisés pour ce même projet. Le reste devait maintenant être partagé entre le Togo et le Bénin pour la réalisation en urgence du projet.

Déficit énergétique


Les deux pays souffrent d'un déficit énergétique structurel. Le Togo, par exemple, ne produit que 40% de ses besoins et est obligé de composer avec des approvisionnements désormais insuffisants du Ghana et du Nigeria. Le Bénin, quant à lui, avec une plus grande superficie et une population de plus grande taille, est dans une situation plus grave (déficit de 200 MW au moins). Appuyé par le Nigeria et la Côte d'Ivoire, et malgré les efforts du gouvernement actuel, le pays n'arrive pas à résorber son déficit en énérgie.


La pression sur Cotonou est encore plus grande étant donné qu'il s'agit d'un nouveau régime avec un nouveau chef d'Etat , lequel, pendant la campagne présidentielle avait promis de régler le problème du déficit énergétique.

Le gouvernement béninois avait en effet promis à sa population qu'il règlerait le problème avant la fin de l'année 2016.
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