Gambie/La CEDEAO a réussi son pari: Ouf, le satrape Yahya JAMMEH a courbé l’échine

Diplomatie

Publié le mardi 24 janvier 2017 | Le Combat du Peuple

© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
3e réunion du Comité d’orientation stratégique Union européenne-Afrique au Togo
Lomé, le 23 juin 2016. Siège de l`UE au Togo. 3e réunion du Comité d’orientation stratégique Union européenne-Afrique consacrée à une revue du Programme indicatif régional (PIR 10e FED) et à l’identification des projets du PIR-11e FED. Ce Programme signé en juillet 2015 pour un montant de 1,15 milliard d’euros au titre du 11e Fonds européen de développement couvre tous les pays de la CEDEAO, en plus de la Mauritanie. Cette 3e réunion de Lomé a été ouverte par le Premier ministre Komi Selom Klassou, et connaît la participation des Présidents de la Commission de la Cédéao, Marcel Alain de Souza, et de la Commission de l’UEMOA, Cheikh Hadjibou Soumaré.

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Enfin, le satrape Yahya JAMMEH, celui-là qui a régné d’une main de fer sur la petite république de Gambie, a rendu gorge face à la pression alternée militaire et diplomatique de la CEDEAO dont la fermeté et le savoir-faire ont porté leurs fruits et ont épargné au peuple gambien les affres de la guerre.

En acceptant de quitter et le pouvoir et le pays, le tyran gambien qui appartient à la race de ceux qui ont pris goût aux délices du pouvoir et ne connaissent que le langage de la force, a courbé l’échine parce qu’il sait que la CEDEAO finira par le capturer comme un vulgaire usurpateur s’il s’obstinait dans sa logique.

Nous ne pouvons que dire bravo aux Chefs d’Etat de la sous-région Ouest Africaine pour avoir su manipuler avec dextérité et intelligence le bâton et la carotte.

Yahya JAMMEH, un dur à cuire, est arrivé au pouvoir par un coup d’Etat. Il a régné pendant 22 ans sur son pays qu’il a pris en otage. Pendant toute cette période, il s’était comporté comme s’il était le propriétaire unique et absolu du titre foncier de la Gambie.

Il avait droit de vie et de mort sur quiconque le contrariait. Il a fallu qu’il aperçoive le bout des canons des chars, entende le ronronnement des avions et voit la présence des bateaux du contingent de la CEDEAO sur la côte de son pays avant de se rendre à l’évidence et prendre la poudre d’escampette. Tout le reste n’était qu’accessoire. On a voulu le laisser sauver la face mais cela ne porte pas à conséquence puisque la finalité poursuivie a été atteinte.

Il reste qu’il est sorti de l’histoire par la petite porte et que désormais, la page est tournée. Définitivement tournée.

Ce triste épilogue doit servir de leçon à ceux qui refusent de quitter le pouvoir contre vents et marées et qui croient qu’il n’y a plus d’autre vie après les fonctions présidentielles.

JAMMEH a joué sa partition et nous sommes heureux de constater que le sang n’a pas coulé dans ce pays frère. Nous sommes également fiers de savoir que dans le contingent dépêché sur place par la CEDEAO, notre pays le Togo figure au premier rang c’est-à-dire que nous sommes présents au rendez-vous du nettoyage de l’écurie. Nous félicitons le Président Faure pour sa participation active à ce dénouement.

Il appartient dorénavant à son successeur, le Président élu ADAMA BARROW de prendre les choses en main pour réconcilier son pays avec lui-même et veiller à la prospérité de ses compatriotes pour le triomphe de la démocratie en Afrique.

Rodrigue ... suite de l'article sur Le Combat du Peuple

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