Togo : La réalité des faits et le mensonge politique/L’opposition en panne d’inspiration joue au pyromane

Politique

Publié le mercredi 25 janvier 2017 | Le Combat du Peuple

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Dialogue et affaire des incendies des marchés du Togo: Fabre nullement inquiet.

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Voeux à la Nation 2017 de la formation politique OBUTS

- 19/1/2017

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Activités des partis politiques 2017

Fin Décembre 2016, à la faveur de l’examen du projet du budget 2017 et au cours des débats à l’Assemblée Nationale sur ledit budget, il s’est avéré que l’opposition radicale avec en tête son chef de file, M. Jean-Pierre FABRE, est montée au créneau et a déclenché une véritable offensive médiatique pour accréditer la thèse selon laquelle, au regard du projet de budget, l’économie togolaise va à vau-l’eau et que rien ne va plus. Pêle-mêle, les différents relais ont insisté sur la mauvaise gouvernance du pays et ont suggéré la nécessité de changer les choses coûte que coûte au risque d’une supposée catastrophe qu’ils sont les seuls à imaginer.

Dans notre position d’observateurs, nous nous sommes posé plusieurs questions pour démêler le vrai de l’ivraie. Conclusion, nous avons compris que FABRE et les siens jouent, à dessein et volontiers, aux alarmistes pour instrumentaliser l’opinion et ce, pour des raisons purement et simplement politiciennes et électoralistes.

C’est pourquoi, dans notre précédente édition CP. N° 904 du 16 au 20 Janvier 2017, nous avons publié un article sous le titre : « Le Togo et ses perspectives d’avenir. Vers un revenu minimum pour tous. De la nécessité d’une redistribution équitable des ressources de l’Etat ». En clair, nous avons voulu établir que le problème se pose autrement.

Il s’agit pour nous de tenir compte de la réalité des faits et de faire la part des choses pour situer les uns et les autres afin de ne pas confondre vitesse et précipitation.

Dans cet article, nous avons expliqué que les responsables de l’opposition jouent aux pyromanes, parce qu’ils sont en panne d’inspiration et d’imagination.

On veut nous faire croire que notre dette publique a bondi à 75% de notre PIB et que cette situation est catastrophique. Certes, le taux n’est pas reluisant mais en comparaison, on peut admettre que ce n’est pas inédit. Il y a des cas pires. La Chine, malgré un taux de dette de 250% de son PIB, est considérée aujourd’hui comme la deuxième puissance économique du monde.

A la fin du Gouvernement Jospin, la France avait un taux d’endettement qui était de l’ordre de 50% du PIB. SARKOZY a aggravé la donne et la France s’était retrouvée avec 80% de dette de son PIB au moment de son départ. HOLLANDE, heureusement, a redressé la barre.

On ne peut donc pas dire que le Togo a touché le fond. Le dire est abusif et procède des calculs politiciens malsains. Au-delà de toutes ces considérations, notre confrère Togo-Presse a publié dans sa livraison son N° 9960 du 19 janvier 2017 un article intitulé : « Fin de la mission du FMI. Le Togo va bénéficier de 238 millions de dollars au titre de la Facilité Elargie de crédit ». (Nous en publions l’intégralité en encadré ci-dessous). Il s’agit, en réalité, d’un élément de preuve qui corrobore notre vision optimiste. Cet article est donc un démenti formel porté à l’alarmisme de FABRE et consorts. Il est notoire que les fonctionnaires du FMI ne sont pas des enfants de chœur. Dès qu’ils constatent un dérapage sérieux dans la gouvernance, ils n’hésitent pas à placer le pays concerné sous les fourches caudines du FMI. Si au contraire, le Togo a bénéficié de cette faveur, c’est qu’il faut mettre du bémol à certains propos.

Lorsqu’on accepte de nous accorder un montant de 238 millions de dollars, soit 120% de quota de notre pays au FMI, cela veut dire que notre cas n’est pas désespérant et qu’il existe une réelle possibilité d’assainir la situation et de remonter la pente. C’est des signes qui ne trompent pas. Le Togo poursuit son redressement, n’en déplaise aux détracteurs.

Ce que nous déplorons avec notre opposition, c’est son incapacité à innover et surtout son refus de voir la réalité des faits en face. Elle se complait dans le mensonge politique.

Tous les jours que Dieu fait, on tente d’entrainer la population dans le scepticisme et on incite les militants à la désespérance. On veut faire croire que le pays est mal géré, patati patata.

Mais, à observer la société togolaise d’aujourd’hui, une chose frappe : l’alarmisme ne porte plus et n’est plus à l’ordre du jour.

Il est donc temps de prendre conscience d’une réalité qui s’impose au fur et à mesure et à jouer à la responsabilité pour ne pas ternir inutilement l’image de notre pays comme le pyromane Kofi Yamgnane en a le secret.

Le tout n’est pas de jouer au pyromane lorsque l’incendie n’est pas déclenché. L’opposition en panne d’inspiration ne doit pas végéter dans une posture d’insatisfaction suicidaire qui ne colle plus avec le vécu quotidien des Togolais. Ceux qui se livrent à ce jeu doivent savoir raison garder pour éviter de se discréditer et se ridiculiser.

Rodrigue ... suite de l'article sur Le Combat du Peuple

Voeux à la Nation 2017 de la formation politique OBUTS
Publié le: 19/1/2017 |

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