Le Togo et le Haut Commissariat des Nations Unies aux réfugies multiplient les initiatives pour régler le sort des réfugiés installés au Togo. 17.746 Ghanéens vivraient ainsi dans le nord du pays depuis près de 30 ans. Mais y a aussi l’avenir de plusieurs centaines de Togolais qui avaient fui le pays après l’élection présidentielle de 2005.
Des responsables de la sécurité du Togo des deux pays se sont retrouvés vendredi à Lomé pour en discuter. A leurs côtés, les représentants du HCR.
‘Il est aujourd’hui du devoir de nos deux Etats de trouver des solutions pérennes pour mettre fin aux calvaires que vivent nos compatriotes de part et d’autre des frontières’, a déclaré le ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, Yark Damehane.
Tous les réfugiés ne sont pas logés à la même enseigne. Si une grande majorité vivote et vit marginalisée, d’autres sont parvenus à s’intégrer dans les pays d’accueil.
Les mesures envisagées par Accra, Lomé et le HCR devront s’adapter à chaque situation, au cas par cas.