Parmi les sujets qui divisent au sommet de l’Union africaine figure le retrait, ou non, de la Cour pénale internationale, accusée par certains Etats de ne s’en prendre qu’aux Africains. Il faut savoir que, sur le continent, il existe une juridiction pour examiner les plaintes des victimes de violations des droits de l’homme : la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, qui siège à Arusha, en Tanzanie. Depuis quatre mois, son président est un magistrat ivoirien, Sylvain Oré. Il est l’invité ce matin de Christophe Boisbouvier.
RFI - Après son départ en exil Yahya Jammeh espère échapper à toute poursuite judiciaire, Qu’en pensez-vous ?
Sylvain Oré, président de la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples : « Je pense que c’est aux politiques de pouvoir répondre à cette question. Mais à mon avis, en tant que juge, en tant que personnalité avec, pour mandat de protéger les droits de l’homme, lorsque l'on est justiciable d’infractions ou de crimes, je pense que l’on doit pouvoir y répondre (…).... suite de l'article sur RFI