Le geste est rentré dans les habitudes de l’échange : observer minutieusement les pièces d’argent et les billets de banque, avant de les prendre. Les billets usés et pièces élimées causent toujours du tort dans les échanges commerciaux voire des disputes. Cette situation prend de l'ampleur sous le mutisme des premiers responsables de la Bceao. Ce que dénonce le Mouvement Martin Luther King dans un communiqué.
Bagarres, disputes, vives altercations entre les usagers du Franc CFA, c’est le constat fait par le Mouvement Martin Luther King. Cette situation vient en rajouter à la peine des usagers qui ne sont pas propriétaires de ces billets.
« En effet, il nous est donné de constater fréquemment du refus ou de rejet des pièces ou billets dits abîmés par les tiers lors des échanges commerciaux et économiques. Ce scénario malencontreux continue de susciter des bagarres, des disputes et de vives altercations entre les usagers du Franc CFA. Ces derniers, longtemps confrontés à des difficultés dans la circulation monétaire, s’indignent du mutisme des autorités de la BCEAO et soutiennent avec véhémence les détracteurs de cette monnaie coloniale », s’indigne t-il.
Et de demander à la BCEAO, la seule qui a le pouvoir de certifier la qualité d’un billet de trouver une panacée à cette situation.
« En attendant que les pays francophones soient responsables de leur propre destin économique et financier en disposant de leur propre monnaie vivement attendue par les peuples, nous attendons une prompte et appropriée solution à ces pièces et billets en vue de faciliter les échanges et autres dispositions », demande Pasteur Edoh Komi au Directeur national de la BCEAO.