Les enseignants amorcent à compter de ce mardi 31 janvier, un nouveau break jusqu’au 3 février 2017. L’information a été confirmée lundi après-midi au cours d’une conférence de presse tenue au centre communautaire de Tokoin (Lomé) par la Coordination des Syndicats de l’Éducation du Togo (Cset).
Le torchon brûle encore entre les enseignants et le Gouvernement. Le groupe de réflexion mis en place par le Premier ministre, Selom Komi Klassou, censé avoir le mérite de solutionner la crise ne leur inspire aucunement confiance, surtout que ces derniers sont écartés des discussions.
« Le consensus dont parle le ministre est une absurdité dans la mesure où les acteurs de la plate-forme ne font pas partie des négociations », a laissé entendre un responsables de la coordination.
Selon Atchou Atcha, même n'étant pas associés aux discussions du groupe de réflexion, les bribes d’informations reçues dans les couloirs, n’augurent rien de bon : « Nous n’étions pas au groupe de réflexion, mais les informations que nous avons eues ne sont pas pour nous une satisfaction », a t-il martelé.
L’autre hic est les violences faites aux enseignants par certaines personnalités dont le ministre Ouro-Koura Agadazi en sont les commanditaires.
« Le ministre Ouro-Agadazi, lors de son passage à Djarkpanga dans le préfecture de Mô, a rassemblé les parents d’élèves et les enseignants qu’il a d’abord insultés, menacés et a enfin demandé à la population de se soulever contre les enseignants qui observeront dorénavant la grève », indique la déclaration liminaire.
Tout compte fait, la coordination se dit prête à surseoir aux débrayages si le groupe de réflexion du gouvernement apporte une solution idoine à la crise.
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