50.000 têtes de bovins, pas une de plus, seront autorisées à pénétrer sur le territoire togolais à l’occasion de la période de transhumance. Soit moitié moins que les années précédentes. Une mesure prise pour éviter les conflits entre populations autochtones et celles venant des autres pays de la région.
C’est l’une des décisions majeures du Plan de gestion la transhumance (PGT) mis en place par le gouvernement.
Les transhumants sont appelés au strict respect des règles notamment concernant la période autorisée qui va du 30 janvier au 31 mai 2017 et l’utilisation des couloirs de passage. En outre les troupeaux et leurs accompagnateurs devront s’acquitter d’une taxe de 5.000 Fcfa et présenter un badge d’identification.
Le plan opérationnel prévoit des couloirs d’entrée et sortie à emprunter sur les nouvelles cartes régionales, et définit clairement les rôles et les consignes à respecter à chaque étape par les acteurs impliqués dans le processus.
L’ambition du PGT est de faire en sorte que la période de transhumance soit un facteur de paix et de cohésion sociale entre les différentes communautés.
Dans un passé récent, cette période a souvent donné lieu à des violences et des affrontements entre les éleveurs transhumants et agriculteurs locaux.