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En Afrique, le faible niveau d’investissement fragilise la croissance
Publié le lundi 6 fevrier 2017  |  RFI


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Le nord de Lomé vu de l`Hôtel La Concorde
Lomé, le 30 janvier 2017. Totsi. Le nord de la capitale togolaise vu depuis l`Hôtel La Concorde. Un aperçu des maisons formant les nouveaux quartiers de Lomé.


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«La touche africaine : de la rente à la création de valeur, les nouvelles opportunités africaines », c’était le thème du Forum Afrique 2017 organisé le 3 février 2017 à Paris par le MOCI, le moniteur du commerce international et le CIAN, le Conseil français des investisseurs en Afrique. Un constat, la chute des prix des matières premières depuis 2014-2015 a freiné le dynamisme des économies sur le continent.



La prévision de la croissance moyenne de l’Afrique pour 2016 est de 1,6 %, loin des 5 % que le continent a connus pendant plus de dix ans depuis le début des années 2000. Il y a bien évidemment des disparités parmi les 54 pays africains, souligne Alexandre Vilgrain, le président du CIAN : « Si on retire les pays comme le Nigeria, l’Afrique du Sud et l’Angola, qui ont des croissances très faibles, on voit bien que l’ensemble de ceux qui restent est à 4 % ou 5 %. C’est clair que la baisse drastique des prix des matières premières crée un coup de frein sur les investissements de ces pays. »

Pour consolider le tissu économique, tout pays doit investir chaque année au moins 30 % de son PIB. La plupart des États africains en sont à 20 % à peine. Lamia Marzouki, directrice générale de Casablanca Finance City Authority, précise que le Maroc fait partie des rares exceptions : « Aujourd’hui le taux de l’investissement sur le PIB est supérieur à 30 %. Le Maroc a lancé depuis plus d’une décennie un certain nombre de plans sectoriels : le plan émergence, le plan Maroc vert, le plan pour le développement de l’industrie de la pêche, le plan du tourisme et aujourd’hui on a un certain nombre d’écosystèmes. Donc, il faut clairement une volonté politique forte pour accélérer l’industrialisation de l’Afrique. »
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