Togo/Education: Une semaine de trêve au profit du «concret» sinon la grève continue

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Publié le mardi 7 fevrier 2017 | Togo top news

© aLome.com par Edem Gadegbeku et Parfait
AG d`enseignants togolais dans la capitale, Lomé
Lomé, le 09 décembre 2016. Centre communautaire de Tokoin. Des syndicats d`enseignants du primaire et du secondaire en conclave pour plancher sur leurs revendications de l`heure.

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La Coordination des syndicats de l’éducation du Togo (Cset) au cours d’une assemblée générale le samedi 4 février a accordé un répit dans le mouvement de grève pour donner une chance à la négociation en vue d’avoir du « concret », après que l’organisation ait rejoint le groupe de travail sur le secteur de l’éducation.

L’usage selon laquelle dans le syndicalisme lorsqu’on est conviée à la table de négociation, on accorde une trêve pour voir la suite, a été observé par les enseignants au sein du Cset. Une trêve d’une semaine à la fin de laquelle les enseignants aviseront, est décrétée.

La coordination va se retrouver donc dans une semaine pour évaluer l’évolution des discussions au sein du groupe de travail sur le secteur de l’éducation et aviser. « La semaine passée, nous avons été à la table de discussion et nous venons de rendre compte à la base. Nous avons suggéré à la base de nous accorder deux semaines de trêve pour que le débat puisse être mené autour des primes. Cela a été difficile, la base de Lomé a difficilement accordée une trêve d’une semaine pour que nous puissions discuter sur la question des primes et avoir du concret pour que le calme puisse venir».

Un conseil aux autorités, c’est d’aider pour qu’une solution soit trouvée car la grève prend de plus en d’ampleur et cela dure dans le temps.

La base met la pression sur les responsables de la coordination de se montrer vigilante. « Sachez que ceux que vous dirigez, lisent entre les lignes. Il va falloir que ceux que vous avez en face, les autorités, ne vous mettent pas en danger », averti un enseignant qui prévient la coordination, sur le manque du concret au terme des discussions.

A la question de savoir ce que ces derniers appellent du concret, Atchou Atcha indique que le concret est lié aux primes et aux discussions conduisant vers un accord qui stipule le temps de jouissance et le temps d’applications, « un document qui prouve qu’on a un accord en terme d’incidence financière et en terme de matérialisation. ... suite de l'article sur Autre presse

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