La Commission électorale nationale indépendante (Céni) n’a pas encore publié les résultats définitifs du scrutin d’hier, mais les indications laissent entrevoir une large victoire du parti UNIR (majorité présidentielle) et un joli succès électoral pour l’ANC et son groupement, le CST. Grand perdant de ces législatives, l’UFC, formation historique de l’opposition togolaise. A Lomé et en région, la formation de Gilchrist Olympio est en net recul par rapport aux consultations précédentes.
Pour Jean-Claude Homawoo (photo), l’un des dirigeants de l’UFC, ces résultats ne constituent pas une bonne nouvelle, mais le parti en a vu d’autres et il doit se préparer aux prochaines consultations électorales.
Republicoftogo.com : Déçu par les premières tendances qui ne vous sont pas favorables ?
Jean-Claude Homawoo : Chacun souhaite obtenir le maximum de voix, mais c’est une compétition. Il y a dans la vie des partis politiques des hauts et des bas. Mais la vie continue.
Republicoftogo.com : Quel avenir pour l’UFC après ces mauvais scores ?
Jean-Claude Homawoo : On va y réfléchir, mais il va falloir se préparer pour d’autres compétitions électorales.
On n’aura un certain nombre de députés à l’Assemblée. Le tout, n’est pas d’avoir des sièges, mais c’est de savoir ce qu’on va en faire et l’UFC sera toujours présent dans tous les combats que le Togo mènera vers son développement.
Republicoftogo.com : Avez-vous le sentiment d’avoir payé le prix de votre accord avec le pouvoir ?
Jean-Claude Homawoo : Non, ce n’est pas une sanction. Sans doute les électeurs ont-ils estimé que l’UFC ne défendait pas assez leurs intérêts.