Depuis l’élection de M. Donald TRUMP à la magistrature suprême des Etats-Unis d’Amérique, nous assistons à un scénario inédit et pitoyable.
D’abord, la campagne électorale de M. TRUMP tranche avec tout ce qu’on a connu jusqu’à présent. Cet homme atypique, milliardaire, se prend pour le nombril de la planète et s’imagine qu’il va refaire le monde selon ses humeurs. Il se comporte comme un enfant choyé qui ne supporte aucune contrariété.
Nous ne reprochons pas grand’ chose au Président des USA. C’est son mode d’action qui choque et qui interpelle le monde entier.
Jamais, dans l’histoire des Etats-Unis, aucun Président n’a essuyé autant de réprobations et de contestations populaires dès le jour de son investiture.
C’est la première fois qu’un dictateur potentiel a été élu à la tête d’une République fédérale à vieilles traditions démocratiques. Nous ne savons pas si c’est TRUMP qui va torde le cou à la démocratie ou si les Institutions, dans leur fonctionnement légal et rigoureux, lui en viendront à bout.
Le Président TRUMP a sous-estimé les contre-pouvoirs qui peuvent lui faire ombrage dans sa hargne à vouloir tout régenter et tout écraser sur son passage à l’aune d’une campagne électorale qui n’a pas tenu compte des réalités de son propre pays.
C’est pourquoi d’ores et déjà, il essuie des revers juridiques. Lorsque dans un pays, un juge, même fédéral, suspend un décret présidentiel, c’est que ledit décret ne respecte pas l’esprit et la lettre de la Constitution.
Mais lorsque ledit Président utilise des termes vulgaires pour qualifier le juge qui n’a fait que faire son travail, de soi-disant juge, c’est tout simplement incompréhensible. Qui plus est, lorsque la Cour d’Appel fédérale se range derrière le Juge et annule le recours du Président, c’est plutôt l’humiliation que le Président devrait normalement éviter.
Que dire, sinon que le Président TRUMP est devenu le principal problème de M. TRUMP.
Il ne faut jamais oublier que M. Adolf HITLER est arrivé au pouvoir par les urnes avant de devenir le pire dictateur que l’humanité ait connu au nom de la théorie de l’espace vital et de la supériorité de la race aryenne tout comme le Président TRUMP qui aime parler des seuls intérêts de l’Amérique.
En guise de conclusion, nous disons ceci : si le monde ne peut pas vivre décemment sans l’Amérique, les Etats-Unis d’Amérique cesseraient d’être cette première puissance qu’elle incarne sans le reste du monde.
En attendant, nous observons la suite des évènements pour nous fixer. Cependant, il n’en demeure pas moins vrai que d’ores et déjà, le Président Donald TRUMP tisse du mauvais coton. Et tout porte à croire que sa présidence sera la plus agitée. Nous ne pouvons que lui souhaiter du courage.