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Assurances: les petits échos de la FANAF 2017
Publié le mardi 14 fevrier 2017  |  Financial Afrik


© aLome.com par Parfait et Edem Gadegbeku
Présence de compagnies d`assurances dans la capitale togolaise
Lomé, le 25 février 2016. Assurances au coeur de la principale ville du Togo.


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Ils étaient 2000 délégués à assister, le 13 février, à l’ouverture des 41èmes Assemblées de la FANAF. Un record qui fait tomber un autre, celui de la dernière édition, tenue en 2015 à Abidjan, en présence de 1500 personnes. Tous les leaders africains de l’assurance étaient présents à l’exception, notable, de Jean Kacou Diagou du groupe NSIA.

Dans son discours d’ouverture, le président de la FANAF, Adama Ndiaye, a négocié l’entame par ces mots devenus célèbres: «il est beau le jour où l’on rentre chez-soi après une trop longue absence… ». C’est par cette phrase tirée du discours du Roi Mohammed VI prononcé le 31 janvier 2017 à Addis Abeba, en marge du 28 ème sommet de l’Union Africaine, que le président des assureurs africains a exprimé toute sa joie de voir les assises de l’organisation se tenir pour la première fois en Afrique du Nord. Le Maroc et le Maghreb en entier réaffirment leur ancrage africain a dit Adama Ndiaye qui informe que la Tunisie est aussi intéressée pour accueillir une des éditions de la FANAF.

Également, dans son discours d’ouverture, le président de la FANAF a rendu un hommage à trois de ses prédécesseurs présents aux assises de Marrakech du haut de leurs expériences. Il s’agit de Diouldé Niane, un père des fondateurs, de Richard Lowe, le réformateur et de Protais Ayangma, le communicateur. Les épithètes sont de Adama Ndiaye.

Et pour finir avec le discours d’ouverture de Adama Ndiaye, cette comparaison technique entre le marché marocain et celui de la CIMA. Alors que le premier est désormais dominé par l’assurance des personnes, le second est encore porté par l’assurance des entreprises et du secteur extractif. Si le réseau d’intermédiation marocain est le fait de 1350 agents généraux et 400 courtiers, il est dominé en Zone CIMA par les courtiers internationaux. Certes, comme dira M. Ndiaye, comparaison n’est pas raison.

Le rendez-vous de la FANAF qui a démarré lundi s’est poursuivi, après la cérémonie d’ouverture, par une conférence inaugurale sous la Présidence de M. Issofa NCHARE, secrétaire général de la CIMA, en présence de Romain PASEROT, Secrétaire Général Adjoint de l’IAIS, l’association qui regroupe les superviseurs d’assurances de 192 Etats et qui édicte des principes de base qui inspirent la règlementation des pays membres, et M. Richard LOWE, ancien Président de la FANAF, Président du groupe ACTIVA et du réseau Globus sur le Thème: « Nouveaux enjeux réglementaires et défis opérationnels : Quelle stratégie pour l’assurance africaine ».

La CICA-Ré va augmenter son capital. L’information est de Jean Baptiste Kouamé, directeur général de la Compagnie commune de réassurance des pays de la Zone CIMA, qui s’exprimait lundi, lors du traditionnel déjeuner CICA-Récoffert depuis des décades lors du premier jour des Assemblées de la FANAF. Créée en 1981, la CICA-Ré dispose d’un capital de 20 milliards de FCFA détenu à hauteur de 65% par 12 États membres et 35% par des Institutions Financières, des Banques de développement et des Sociétés d’Assurances. L »augmentation de capital vise à renforcer la capacité d’intervention de CICA-Ré.

En prélude à l’augmentation de capital prévue dans les semaines à venir, la CICA-Ré s’est faite notée par AM. Best. Il ressort de l’exercice que la Compagnie commune de réassurance bénéficie de la notation de solidité financière B (Satisfaisant) et la notation de crédit émetteur à long terme bb+. La perspective associée à ces notations de crédit (notations) demeure stable. Les notations reflètent le profil de marché modeste de CICA Re, sa bonne performance opérationnelle et sa forte capitalisation ajustée du risque. Ces éléments sont contrebalancés par le niveau faible, mais en progression, du cadre de gestion des risques d’entreprise (GRE) de la compagnie, et une forte exposition aux risques économiques et financiers émanant de ses activités dans la région de la Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurances (CIMA).
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