Avec l’évolution du cadre législatif international en ce qui concerne le droit des affaires, le corps des notaires subit de plus en plus de mutations qui nécessitent des sessions de renforcement de capacités et de remise à niveau pour plus d’efficacité dans l’exercice de la profession. C’est ce qui justifie l’organisation des universités du notariat au Togo dont la neuvième édition a ouvert ses portes mardi à Lomé. Objectif, échanger sur les enjeux majeurs de la profession de notaire et partager les expériences utiles pour un meilleur exercice de la profession.
Organisée par la Chambre Nationale des Notaires du Togo (CNNT) en partenariat avec la Commission nationale OHADA, cette 9ème université connait également la participation des notaires venus du Bénin, du Cameroun, du Congo, de la Côte d’Ivoire, du Niger, et de la Chambre Interdépartementale des Notaires de la Basse Normandie de l’Orne en France.
« L’objectif de ces universités que nous tenons depuis presqu’une dizaine d’années maintenant, est celui de nous permettre de mettre à jour nos connaissances, pour plus de professionnalisme, d’efficacité et de probité dans l’exercice de notre métier. Pour nous praticiens, une politique de renforcement des capacités doit être initiée et soutenue, car la mise en œuvre et une bonne application des réglementations en dépendent », a indiqué Françoise Molga Abougnima Kadjaka, présidente des universités notariales du Togo.
Même son de cloche pour Daniel Ekoué DOSSEH, président de la CNNT. Ce dernier a expliqué qu’il s’agit pour le notaire au cours de ces assises, de se remettre en cause et de se mettre dans la peau d’étudiants et chercheurs afin d’affiner les pratiques et mieux répondre aux besoins et attentes des usagers.
«Ethique et déontologie de la profession notariale », « La publicité foncière et la tarification des actes de transmission par évolution successorale », « régime et pratique des statuts et actes extrastatutaires à travers le prisme de l’Acte Uniforme révisé relatif au droit des Sociétés Commerciales et du Groupement d’intérêt économique » sont les principales thématiques autour desquelles tourneront les débats au cours de ces trois jours de travaux auxquels participe l’Union Internationale du Notariat (UIN) représentée par son vice-président pour l’Afrique, Me Mouhamed Tchassona Traoré.... suite de l'article sur Autre presse