La crise politique en Guinée-Bissau commence à user les patiences à la Cédéao où l'on envisage sérieusement d'accélérer le retrait de l'Ecomib, la force ouest-africaine forte de 550 hommes. Les responsables de la Cédéao estiment qu'il faut envoyer un signal fort au président Vaz qui n'applique pas l'accord de Conakry signé en octobre dernier.
«Dix-huit mois de crise politique à Bissau, c'est beaucoup trop long ! » Voilà le constat d'un diplomate de la Cédéao visiblement excédé par les atermoiements de la classe politique et en particulier ceux du président José Mário Vaz.
Ce dernier n'a toujours pas appliqué l'accord de Conakry, pourtant signé en octobre dernier. Un accord qui prévoyait la nomination d'un Premier ministre de consensus, c'est-à-dire accepté par tous et notamment le PAIGC, le parti majoritaire à l'Assemblée. Au lieu de ça, le président a nommé en novembre dernier un homme qui ne fait pas l'unanimité, Umaro Cissoko Embalo.... suite de l'article sur RFI