Les artistes togolais (toute professions confondues), ont décidé de cheminer ensemble dans la recherche des solutions à leurs problèmes. Ils ont porté sur les fonts baptismaux, le dimanche 19 février 2017, le Syndicat national des artistes du Togo (Synato).
Le congrès constitutif de nouveau bébé dans le landerneau syndicaliste s’est déroulé ce week-end dans un hôtel de la place sous le thème « Le Synato pour la redynamisation de l’art au Togo ».
Le Synato, rappelle, Kossi Apélé Agnavé, président du Comité préparatoire de l’assemblée, est créé pour mobiliser davantage ses membres et former une force vive, capable de contribuer au développement économique, social et culturel par l’amélioration des conditions de vie et de prestations de services des artistes.
Le Synacito regroupe les cinéastes, les chanteurs, les peintres, les conteurs… Et pour moyens d’action, l’élaboration des projets de Conventions collectives, la lutte pour garantir une carrière professionnelle aux artistes, la recherche des moyens de financement pour les projets, entre autres.
Le tout nouveau secrétaire de syndicat, Georges Redah, après avoir remercié les congressistes, s’est appesanti sur la nécessité que les artistes togolaise unissent leurs forces. Selon lui, il faut tourner les « pages des cavaliers solitaires, des tensions et de malentendu entre artistes et autorités, de l’amateurisme ». Et s’unir pour la même cause, le professionnalisme.
« Nul ne peut ignorer que le souci des artistes a toujours été de vivre de son métier et de garantir une bonne retraite », lance-t-il. Même son de cloche chez Kokou Ekouagou, Secrétaire général adjoint chargé des relations internes. Ce dernier insiste sur la nécessité que les artistes exportent leurs talents, leurs créatures et en vivre.