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Médias : Fermeture de LCF et City FM/Les marches, les risques de politisation et de récupération
Publié le mardi 21 fevrier 2017  |  Le Combat du Peuple


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Conférence de presse du Groupe SUD MEDIA pour faire le point de ses revendications auprès de la HAAC
Lomé, le 17 février 2017. Quartier FOREVER. Devant le siège du Groupe SUD MEDIA, son personnel, par la voix de Samuel GNAHOUI, a fait le point des revendications enclenchées depuis le 06 février. Ce personnel souligne son "attachement profond à la vertu du dialogue et de la médiation dans un climat de paix et de respect pour les institutions de la République", pour débloquer cette crise née du retrait de fréquences aux médias LCF & City FM.


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Durant la semaine passée, la fermeture de LCF et de City Fm a défrayé la chronique. C’est le principal sujet d’actualité. Tous les journaux en ont fait écho et ce dossier a retenu l’attention de tout un chacun.

Mieux, les Associations de la société civile, en signe de solidarité, ont battu le pavé pendant trois jours, les 14, 15 et 16 février pour exiger la réouverture de ces médias. En vain. Parce que manifester dans la rue pour défendre la cause des médias enfantés dans l’illégalité c’est-à-dire crées dans des conditions suspectes est une entreprise vouée à l’échec. C’est même condamnable.

Ainsi donc, après trois jours de marches, les organisateurs doivent faire le point avant de poursuivre leur aventure ou changer leur fusil d’épaule pour trouver une autre issue.

Mais, ce qui a retenu notre attention, c’est la présence des responsables politiques dans le cortège des protestataires. Ils auraient pu exprimer leur solidarité en toute discrétion c’est-à-dire dans le silence et l’observation.

Mais, comme à leur habitude, ils ont voulu politiquer en prenant la parole sur les médias pour dénoncer ce qu’ils appellent l’entrave à la liberté de la presse. En l’espèce ce n’est pas leur rôle. Leur présence risque de compliquer les choses au contraire.

Il faut également noter que la leçon à tirer pendant ces trois jours de manifestations c’est que le nombre de participants allaient en s’amenuisant, d’où la preuve du désintérêt de l’opinion.

C’est le lieu de déplorer cette tentative malsaine de politisation et de récupération, par des acteurs politiques en mal de sensation forte, d’un événement qui relève au fond du droit. Nous trouvons la démarche de ces politiciens dégoûtante.

Le tout n’est pas d’être dans la rue et le lancer des slogans. On ne résoud pas les problèmes avec des slogans. Autrement, nous n’en serions plus là.

Avant ce choix, il y avait une autre alternative qui s’offrait et permettrait aux uns et aux autres de se faire leur religion.

Ceux qui ont pris l’initiative des marches auraient dû au demeurant inciter les organisations professionnelles de la presse à entreprendre une démarche commune auprès du président de la HAAC. Ce serait alors l’occasion d’échanger froidement sur les tenants et aboutissants de ce dossier abracadabrant. Et toutes les parties seraient fixées.

Il ne fait de doute dans l’esprit de tous ceux qui sont concernés qu’il y a des zones d’ombre.

Autant chercher d’abord à les éclairer avant de se lancer dans un combat a priori perdu d’avance.

Nous estimons, pour notre part, que nous avons mieux à faire que d’aller à la confrontation avec l’institution de régulation de notre profession.

Nous avons pour vocation de privilégier le dialogue parce que nous sommes en partenariat avec la HAAC.

Le pire c’est que le responsables de Sud-Média ont saisi la justice à qui revient le dernier mot.

Alors pourquoi s’agiter ?



Rodrigue
... suite de l'article sur Le Combat du Peuple


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